Koudougou, (AIB) - La deuxième session 2014-2015 de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou siégeant à Koudougou a débuté le 13 juillet et ce jusqu’au 16 juillet au palais de justice de Koudougou. Pendant quatre jours d’audience publique, sept dossiers connaitront leur dénouement final.
C’est madame Véronique Bayili qui préside cette deuxième session de la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ouagadougou siégeant à Koudougou composée d’une présidente, de deux conseillers, d’un représentant du ministère public et d’un greffier. A leur côté siégeront quatre jurés titulaires et deux suppléants tirés au sort parmi quarante prétendants. Les dossiers inscrits au rôle d’audience de la deuxième session de la chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouagadougou siégeant à Koudougou sont Kaboré Madi pour faux en écriture authentique et de tentative d’usage de faux; de Kaboré Yemdaogo Edouard Antoine pour meurtre; de Zongo Daniel pour assassinat; de Zongo Sagobzanga pour tentative de meurtre et détention illégale d’arme à feu. Zongo Sampoko Elisabeth elle comparaitra pour infanticide, tandis que Kiénou Ouango dit Vincent de Paul comparaitra pour détournement de deniers publics et enfin, Bonkopungou Korogo alias Denis Léon et Diandé Korga comparaitront pour vol à main armée et association de malfaiteurs contre les deux, détention illégale d’arme à feu contre Bonkoungou Korgo alias Denis Léon. L’ouverture de ces assises criminelles a connu la présence des autorités administratives, politiques et judiciaires de la région du centre ouest. A l’ouverture, la présidente a salué la mobilisation des autorités sous la conduite de madame le gouverneur de la région, preuve de leur intérêt à la manifestation d’une justice équitable pour tous au Burkina Faso. Elle a saisi l’occasion pour donner des conseils aux jurés qui jugeront aux côtés des juges professionnels de la Cour. Ce sera ensuite le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou M. Laurent Poda de dire sa réquisition. Il a d’abord salué la contribution des officiers de police judiciaire et aux agents de Police judiciaire dont les diligences dans les notifications des différents actes ont permis la tenue de la session. Pour lui, la tenue des assises est une occasion pour la Cour de sensibiliser les populations sur la nécessité de toujours recourir aux autorités habilitées pour donner suite aux conflits d’une part, et d’autre part, de dissuader les éventuels candidats à ces infractions par les sanctions qui sont prononcées. Revenant sur la tenue des présentes assises criminelles, le procureur général près la Cour d’Appel de Ouagadougou dira qu’il s’agit pour la justice de respecter des impératifs de notre constitution et de nos lois et règlements. En effet dira t-il, il résulte de ces textes que toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue publiquement par une juridiction indépendante et impartiale qui décidera du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Aussi, la Cour a pour souci de faire juger les causes qui sont en état et également permettre aux accusés qui attendent parfois des années, d’être fixer sur leur sort à travers le verdict attendu le 16 juillet.
François KABORE