L’international burkinabè Bakary Koné a séduit les observateurs lors de la CAN 2013 avec une prestation de haut niveau. Pourtant en 2012, le même joueur était désigné comme le « maudit » lui qui marqué contre son camp pendant cette CAN.
e défenseur central des Étalons Bakary Koné dit « le général Bako » est revenu à son meilleur niveau en équipe nationale. Pendant la CAN 2013, il a été désigné meilleur défenseur de la compétition et aussi joueur fair-play. Il n’a enregistré aucun carton jaune. Il faut dire que pendant cette compétition, le sociétaire de l’Olympique Lyonnais a fait preuve de sobriété dans le jeu comme cela avait été le cas lors de sa première sélection en équipe nationale, de rigueur, de combativité et d’envie. Des qualités qui ont permis à ce jeune joueur de s’imposer dans sa surface et d’être rarement pris en défaut. L’ancien joueur de l’Etoile Filante de Ouagadougou (EFO) a fait preuve de solidarité, de complémentarité et de maturité, en assurant seul la garde de la défense centrale lorsque son compère Paul Koulibaly devait pallier les insuffisances de Madi Panandetiguiri sur le côté gauche.
Athlétique et doté d’un bon jeu de tête il a pesé sur la défense adverse lors des coups de pieds arrêtés. Vigilant, Bako a fait parler son titre de général à travers son autorité sur ses partenaires et aussi sur les joueurs adverses. Ce qui lui a permis de se réconcilier avec son public. Bakary Koné avait déclaré que bien qu’étant à la CAN, il avait la tête à Lyon. Des propos mal compris de la part du public et qui ont provoqué la colère. Tout cela est désormais derrière.
Le général Bako revient de loin. S’il a toujours été crédité d’une bonne prestation avec les Étalons, le Burkinabè n’a pas réussi une bonne CAN 2012. Les trois matches qu’il a disputés ont été un fiasco avec deux buts contre son camp et de nombreux ratés. Atteint psychologiquement, Bakary Koné a su se relever.
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