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Le Pays N° 5329 du 3/4/2013

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Crises au Burkina Faso : La FES/BF mène la réflexion
Publié le jeudi 4 avril 2013   |  Le Pays


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© aOuaga.com par A.O
Formation en technique redactionel de projet à l`Université de Ouagadougou


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La Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF) a tenu du 29 au 30 mars 2013, son premier congrès ordinaire qui a été placé sous le thème « rôle et place des syndicats des élèves et étudiants dans les crises au Burkina Faso ». Bilan des activités de l’année académique, renforcement des capacités de ses membres sont, entre autres, les activités qui ont jalonné ces deux jours de travaux.

« Rôle et place des syndicats des élèves et étudiants dans les crises au Burkina Faso ».

C’est sous ce thème que s’est tenu le premier congrès ordinaire de la Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF), les 29 et 30 mars derniers. Une déclaration liminaire a d’abord été lue par le président du bureau exécutif national de la FES/BF, Prosper Kinda, avant le début des travaux. Il a donné la raison d’être du congrès, qui est, à son avis, une tradition pour toute structure syndicale. A l’en croire, le congrès permettra au bureau exécutif national de faire le point des actions et des activités menées au cours de l’année sur l’ensemble du territoire national et aussi de définir les grandes orientations de la fédération. « A l’issue du congrès, nous évaluerons nos forces et insuffisances de façon à dynamiser notre mouvement en vue d’une grande efficacité sur le terrain », a confié Prosper Kinda. Selon lui, tous les différends structurels et conjoncturels du système éducatif donnant naissance aux crises en milieu éducatif contribuent à dégrader les conditions de vie et d’études des élèves et étudiants avec de grandes mutations. Parmi les mutations, il a cité, entre autres, l’entrée en vigueur du système Licence, master, doctorat (LMD), l’unicité des sujets du Baccalauréat et l’organisation du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en un seul tour. C’est pourquoi « il est grand temps pour nous de prendre notre destin en main afin d’assumer pleinement notre histoire en toute responsabilité », a-t-il dit. Pour le président de la FES/BF, le thème retenu pour le congrès est d’actualité, surtout dans un contexte de crise en milieu scolaire et universitaire. Il s’agira, au cours du congrès, de réfléchir sur le rôle et la place des élèves et étudiants dans ces crises, de renforcer les liens entre les participants et de dégager les grandes orientations pour les luttes à venir. Prennent part à ce congrès, des responsables de la FES des autres villes comme Bobo-Dioulasso, Banfora, Ouahigouya, Koudougou, Yako et Ouagadougou. La fédération s’est prononcée sur le blanchiment technique.

« Nous ne nous reconnaissons pas dans cette mesure »

A ce sujet, Prosper Kinda dira qu’ils ne se reconnaissent pas dans la nouvelle mesure, qui selon lui, a été prise de façon unilatérale. « Cette mesure a été imposée pour résoudre le chevauchement des années universitaires », dira le secrétaire général de la fédération, Ahmed Bissiri. Selon lui, le plus important n’est pas de blanchir l’année car le même problème d’infrastructures se posera à nouveau. Pour lui, le gouvernement gagnerait à augmenter le nombre d’amphithéâtres pour mieux gérer le flux des étudiants et éventuellement ceux qui arrivent. « Il faut chercher à trouver les causes de ce retard universitaire et les résoudre. Ce sont là des solutions immédiates à l’Université de Ouagadougou », a-t-il ajouté.

La fédération dit observer et attend de voir les grandes orientations de cette mesure de blanchiment technique pour ensuite prendre ses responsabilités. Quelles perspectives de la fédération ? Les premiers responsables disent garder le secret car à « chaque action, il faudra s’attendre à une réaction » ont-ils conclu.

Cathérine PILABRE (Stagiaire)

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