Fin de formation du bataillon laafi 5 : 800 soldats burkinabè prêts pour le Darfour #aOuaga

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Fin de formation du bataillon laafi 5 : 800 soldats burkinabè prêts pour le Darfour

Publié le jeudi 4 avril 2013 | Le Pays

© aOuaga.com par AO
Fin de la formation des militaires pour l`opération laafi 5 près pour le Darfour
Mercredi 03 Avril 2013,cette formation a été donnée par des éléments de l`Armée des Etats Unis pour la paix au Darfour au camp de Loumbila

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Activités de l`armée 2013

Après neuf semaines de formation militaire à Loumbila, les 800 soldats qui composent le bataillon laafi 5 sont prêts pour être déployés au Darfour. Le mercredi 3 avril 2013, ils ont été présentés à la haute hiérarchie militaire.

49 officiers, 266 sous- officiers, 474 militaires de rang et 11 personnels civils, soit un effectif total de 800 soldats, telle est la composition du bataillon laafi 5 qui sera dans les prochains mois déployé au Darfour en remplacement du bataillon laafi 4. Cette opération intervient dans le cadre de la mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD). Après neuf semaines de formation, du 24 janvier au 3 avril 2013, ceux-ci ont été présentés à la haute hiérarchie militaire le 3 avril dernier à Loumbila. Prenant la parole le premier, le colonel Jean Arthur Diasso, commandant du bataillon laafi 5, a souligné que deux phases importantes ont jalonné cette formation. Une sur la formation de l’état- major et des cadres et l’autre sur l’instruction de la troupe. Le commandant Diasso a mentionné que, pour cette présente formation, de nouveaux modules ont été dispensés aux soldats, à savoir l’EMI II qui est l’application des bases pédagogiques militaires au niveau de l’état-major, l’apprentissage de l’anglais opérationnel et les opérations d’héliportage dans la formation de la troupe. Il a terminé son discours en portant à la connaissance de la hiérarchie quelques doléances qui se résument essentiellement à des problèmes logistiques, d’eau et d’hébergement. Le chef d’état-major, général des armées (CEMGA), le général de brigade Honoré Nabéré Traoré, est revenu sur l’excellente coopération entre les gouvernements burkinabè et américain. Il a souligné que c’est au nom de cette bonne relation que notre pays a été le 18e pays inscrit au programme de partenariat dénommé « Africain contingeny operations training and assistance » (ACOTA). En effet, depuis 2009, ce sont des instructeurs d’ACOTA qui ont formé les différents bataillons pour le compte du Darfour. Mais pour le bataillon laafi 5, l’expertise militaire burkinabè a été valorisée en ce sens que des instructeurs nationaux ont été associés à la présente formation. A terme, dira le général de brigade Honoré N. Traoré, la formation sera confiée à des instructeurs nationaux. Au bataillon laafi 5, il a déclaré qu’ils sont désormais des soldats de la paix, aptes à faire triompher les idéaux de paix auxquels est incontestablement attaché le président du Faso. L’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Thomas Dougherty, a souligné que depuis cinq ans, son pays a investi plus de dix milliards de F CFA en matériel, formation et équipement de maintien de la paix au profit des forces armées burkinabè. « A travers le programme ACOTA, le gouvernement américain traduit concrètement sa volonté d’accompagner le Burkina Faso dans ses efforts pour garantir la stabilité et la paix en Afrique », a martelé Thomas Dougherty. Le genre a été pris en compte dans la composition du bataillon laafi 5 avec neuf femmes.

Ambèternifa Crépin SOMDA

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