Du 9 au 10 juillet 2015, s’est tenu à Ouagadougou un atelier de validation du cahier des charges des établissements privés secondaires d’enseignement général, formel et non formel. Cet atelier qui a réuni des acteurs du monde de l’enseignement général visait à rendre les textes plus cohérents et plus opérationnels en vue de recadrer l’ouverture ou la création des établissements privés. La clôture de l’atelier a eu lieu le 10 juillet, sous le patronage de Alli Ouédraogo, conseiller technique du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, représentant le ministre.
Les 9 et 10 juillet 2015, les fondateurs d’établissement, les syndicats, les directeurs régionaux, les cadres du ministère des Enseignements secondaire et supérieur se sont réunis en atelier, à Ouagadougou, en vue de parfaire les textes qui régissent les établissements secondaires privés de l’enseignement général, formel et non formel. Durant deux jours, les participants se sont penchés sur la recherche de solutions pour une meilleure réorganisation des établissements d’enseignement secondaire général formel et non formel. Les échanges ont été enrichissants, selon le patron de la cérémonie de clôture, Alli Ouédraogo et ont permis de passer en revue le projet de cahier de charges, en lui apportant de nouvelles idées. « Le rapport de synthèse montre que le texte est devenu un texte cohérent, opérationnel. Les résultats auxquels vous êtes parvenus me confortent dans l’idée que nous devons agir en synergie pour juguler les maux qui minent l’enseignement privé dans notre pays », a-t-il laissé entendre. La mise en application de ce nouveau texte contribuera à réduire, de façon significative, l’ouverture anarchique des établissements privés d’enseignement général. Les participants ont essayé, durant l’atelier, de revoir certains textes qui régissent l’enseignement privé qui sont obsolètes et qui ne permettaient pas leur bon fonctionnement. Les acteurs ont revu tous ces textes, ont pris en compte la réalité d’aujourd’hui pour essayer de remodeler les textes de sorte que les ouvertures anarchiques des établissements privés soient recadrées. Toutes les conditions qui permettent de mettre en place un établissement sérieux ont été revues. « Nous pouvons dire que nous sommes satisfaits parce que le travail qui a été fait, va nous permettre d’avoir des textes qui prennent en compte toute la réalité pour que les établissements ne soient pas des boutiques comme certains le disaient », a affirmé le consieler technique du MESS. A l’en croire, il y a des structures du ministère qui vont s’occuper du contrôle et du suivi de ces textes. Ces structures vont accélérer et accentuer les contrôles des établissements. Il y a l’inspection générale des services qui contrôle le respect de tous les textes qui ont été mis en place. Les services techniques de l’enseignement général qui vont également veiller à l’application de ces textes. Il y a donc un arsenal juridique mis en place pour pouvoir contrôler la fiabilité et l’applicabilité de ces textes. D’ailleurs le MESS a déjà commencé le contrôle et les établissements qui ne respectent pas ces textes sont fermés quelle que soit la période. Alli Ouédraogo a invité les parents à consulter la liste des établissements autorisés parce chaque année le ministère publie la liste des établissements qui ont le droit de recruter afin de ne pas inscrire leurs enfants dans des établissements pirates1
Par MGT