Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a officiellement investi son candidat pour la conquête du fauteuil présidentiel le 11 octobre 2015, au cours de son congrès extraordinaire. C’est Eddie Komboïgo qui a été désigné par le CDP, pour défendre ses couleurs à la présidentielle. La cérémonie d’investiture s’est tenue au Palais des sports de Ouaga 2000, le 11 juillet 2015.
« Je te demande humblement la grâce de mériter la confiance placée en moi en ce jour » ; c’est la prière adressée au Seigneur par Eddie Komboïgo, entouré de sa femme et de son fils, après avoir été officiellement investi comme candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) pour briguer la magistrature suprême. En effet, après que sa candidature a été avalisée par le Haut conseil du CDP le 9 juillet dernier, Eddie Komboïgo a répondu favorablement à l’appel de son parti pour la conquête du fauteuil présidentiel de Kosyam, le 11 octobre prochain. C’était le 11 juillet dernier, à Ouagadougou, au cours du congrès extraordinaire dudit parti. Le V de la victoire en l’air, c’est à 10h précises que Eddie Komboïgo a fait son entrée au Palais des sports de Ouaga 2000, dans un tintamarre de vuvuzelas et de cris des militants et sympathisants du CDP, venus des 4 coins du Burkina et d’ailleurs pour l’occasion.
Ayant reçu le drapeau du parti des mains du vice-président du CDP, Achille Tapsoba, à la fin du congrès extraordinaire, le candidat nouvellement investi s’est engagé à travailler à redorer le blason du parti. « Oui, j’accepte d’être le candidat du CDP ! Oui, j’accepte d’être le candidat des jeunes ! Oui, j’accepte d’être le candidat des femmes ! Oui, j’accepte d’être le candidat des anciens ! Oui, j’accepte d’être le candidat de toutes les générations», a-t-il lancé, dans un Palais des sports plein comme un œuf. Cela, après avoir demandé l’accompagnement du Seigneur pour réussir la mission à lui confiée et bénéficier de l’onction des chefs coutumiers présents à la cérémonie. Par la suite, Eddie Komboïgo a promis aux militants du CDP de conduire le parti à bon port, en occupant le fauteuil présidentiel, au soir du 11 octobre prochain.
« Faire mieux que son prédécesseur »
Pour ce faire, il est nécessaire, a-t-il martelé, de sonner la mobilisation des troupes et que les militants et sympathisants du CDP restent mobilisés pour les batailles à venir, dans la perspective de la reconquête du pouvoir perdu à la faveur de l’insurrection populaire de fin octobre 2014. Convaincu que le CDP est et demeure un grand parti, Eddie Komboïgo a promis de ne pas faire moins que son prédécesseur, Blaise Compaoré, fondateur du parti, à qui il a rendu un vibrant hommage. Parlant de son programme de société, le candidat du CDP a promis, entre autres, une gouvernance au service du développement durable, avec la paix et la sécurité comme nécessités.
« L’essentiel est un Burkina de paix et de prospérité », a, pour sa part, dit Toussaint Abel Coulibaly, président de l’Union pour la république (UPR), après avoir félicité le nouvel investi. Dénonçant le caractère exclusif du Code électoral, il a expliqué que nulle part au monde, la stigmatisation d’une partie de la population n’a été bénéfique à un pays. Aux militants et sympathisants du CDP, le président de l’UPR a demandé une cohésion à toutes épreuves. « Quand la pluie vous bat, ne vous battez pas vous-mêmes», leur a-t-il conseillé. Dans le même ordre d’idées, le représentant de l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), Ali Badra Ouédraogo (homonyme parfait de l’autre), et le président du Rassemblement pour le sursaut républicain (RSR), René Emile Kaboré, ont prôné l’inclusion. En outre, le président du RSR a prodigué des conseils à Eddie Komboïgo afin qu’il réussisse au mieux sa mission.
Thierry sami SOU
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