Les 14, 15 et 16 juillet 2015, le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) organise un atelier axé sur sa contribution au Programme national du secteur rural (PNSR) du Burkina. Avant le jour J, nous avons rencontré Bessiké Balinga Michael Philippe, spécialiste en biodiversité en service au Centre international de recherche en foresterie (CIFOR) qui fait partie du CGIAR. Outre la rencontre, il a été question de forêt, d’agroforesterie, d’agriculture, etc.
aOuaga.com : qu’est-ce que le CIFOR ?
Bessiké Balinga Michael Philippe : le CIFOR est un centre de recherche qui a un mandat international pour des questions de recherche en matière de foresterie. Le CIFOR fait partie d’un groupe de 15 centres de recherche qui travaillent sur des questions liées à l’agriculture et au monde rural. Le CIFOR a son siège en Indonésie mais il a des bureaux dans les autres continents. Ceux-ci sont au nombre de huit et se trouvent en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Le centre travaille dans plus de 30 pays.
Le CIFOR cherche à réduire la pauvreté rurale, à accroître la sécurité alimentaire notamment à travers des produits forestiers ligneux et non ligneux, à améliorer la nutrition humaine et à protéger l’environnement. Nous souhaitons au CIFOR – et c’est cela notre vision – voir un monde qui reconnaît la valeur des forêts et des paysages forestiers et prend des décisions y relatives qui reflètent les perspectives des différents acteurs y compris ceux qui ont moins beaucoup de visibilité. Dans nos contrées, les paysans, les parents qui sont au village n’ont pas toujours l’opportunité de faire connaître leurs points de vue. Pourtant, il y a tellement de choses qu’ils connaissent sur la gestion des forêts. L’une des choses que le CIFOR cherche à faire est de recueillir ces informations au niveau local, de les analyser de façon scientifique et de les fournir de telle sorte que ceux qui prennent les décisions puissent prendre en compte ces informations dans l’élaboration des politiques.
Votre bureau qui est basé à Ouagadougou est-il national ou régional ?
Le bureau existe depuis 2003 et nous avons un accord de siège qui fait de nous un bureau régional Afrique depuis 2007. Le bureau entreprend des activités en Afrique de l’Ouest de façon générale. Nous avons des projets en Sierra Leone, en Guinée, au Mali, au Burkina et au Ghana pour le moment. En dehors de ces pays, nous travaillons à l’échelle régionale avec la CEDEAO (NDLR : Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) sur la question de gestion des forêts. Nous avons récemment assisté la CEDEAO, la FAO et l’UICN à élaborer un plan de convergence forestier pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. Au Burkina où nous sommes focalisés, nous avons beaucoup d’activités et des partenaires que sont le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation à travers notamment des instituts du CNRST (Centre national de la recherche scientifique et technologique) comme l’INERA et l’IRSAT. Nous travaillons également avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable à travers le CONEDD (NDLR : Conseil national pour l’environnement et le développement durable) et la DIFOR (NDLR : Direction des forêts). Tout dernièrement nous avons engagé un partenariat qui avance à grands pas avec le ministère en charge de l’agriculture à travers le Secrétariat permanent de la coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA). Nous avons compris qu’il ne suffit pas, pour pouvoir gérer les forêts, d’analyser ce qui se passe à l’intérieur de la forêt parce que, très souvent, ce qui influence l’état de la forêt vient de l’extérieur de la forêt. D’où l’importance pour nous de comprendre les différents moteurs qui agissent sur la dégradation de la forêt et collaborer avec ceux qui gèrent ces aspects.
Quelles activités majeures avez-vous déjà menées ?
Nous avons eu un projet Forêt sèche qui a travaillé à l’époque en Zambie, en Ethiopie et au Burkina sur la commercialisation de la gomme arabique. Il a aidé les communautés travaillant sur la gomme arabique d’aller voir l’organisation de ceux qui travaillent sur la commercialisation du karité dans le sud du Burkina et comment ce type d’organisation en termes de filière peut être repris au niveau de la gomme arabique. C’est un exemple de ce que le CIFOR a eu à faire entre 2007 et 2009. Actuellement, nous avons quelques projets phares. Un de ce projet est le Projet ACFAO (Adaptation et changements climatiques pour les forêts de l’Afrique de l’Ouest) exécuté au Mali et au Burkina pour évaluer l’état de vulnérabilité des communautés locales face aux questions de changements climatiques. Il essaie de voir avec ces communautés ce qui est important, ce qui doit être pris en compte lorsque l’on veut mettre en place une stratégie pour aider les communautés à faire face aux changements climatiques. Cela inclus, par exemple, des mises en défens d’espaces forestiers, de reboisement mais aussi la mise en place de vergers qui peuvent fournir, d’une part, des aliments et, d’autre part, des revenus. Un autre projet du CIFOR où je pilote le volet foresterie est celui qui travaille sur le développement bio. Nous voulons voir comment un pays peut mettre en œuvre le développement des espaces ruraux tout en respectant un certain nombre de normes environnementales. Le site de ce projet est le chantier d’aménagement forestier de Cassou dans la province du Ziro. Ce que nous faisons est de regarder comment apporter un développement qui est intégré. La forêt a été mise en gestion aménagée par les communautés depuis près de 24 ans. Nous sommes en ce moment en train de faire une évaluation de cette gestion. Nous sommes en train de voir qu’est-ce qui peut être amélioré dans le modèle de gestion, comment renforcer les différentes institutions qui prennent part à l’aménagement, quelles sont les politiques qu’il faut remettre à jour. A l’heure actuelle, lorsque vous regardez les politiques forestières, elles permettent que les groupements de gestion forestière puissent gérer les forêts. Et lorsque l’on regarde la décentralisation, elle prévoit que les forêts soient gérées par les communes. Nous avons là un cas où ces deux politiques ont besoin d’être harmonisées. Ce genre de chose est le travail que nous faisons en allant parler avec les acteurs sur le terrain pour comprendre leurs difficultés et voir à quel niveau les politiques peuvent apporter des solutions une fois les problèmes identifiés.
Le CIFOR fait-il dans la reforestation ou dans la prévention en empêchant la déforestation ?
Nous intervenons dans les deux et même davantage. Pour ce qui est des questions d’atténuation ou de prévention des dégâts de la dégradation forestière, nous collectons des données que nous soumettons à qui de droit, en général au ministère de l’Environnement, aux gestionnaires des forêts. Par exemple, nous avons entrepris l’année passée avec l’INERA un inventaire forestier dans le chantier d’aménagement forestier (CAF) de Cassou. Il n’existait pas de données récentes sur les plantes de cette forêt en termes de régénération. C’est une contribution que nous apportons au ministère de l’Environnement en général et à la direction du CAF de Cassou en particulier. Avec ces informations, on peut faire une comparaison avec les anciennes données et déterminer l’état de la ressource forestière et cela permet d’entreprendre des actions. Au même moment, nous accompagnons chaque année le CAF de Cassou avec un reboisement. L’année passée, nous avons planté 20 000 pieds d’anacarde. Cette année, nous prévoyons planter près de 15 000 pieds de karité, d’anacarde, de néré et nous prévoyons semer près de 2 millions de graines de différentes espèces forestières dont le prosopis, le karité, le néré et bien d’autres. Notre intervention est préventive par moment. Nous fournissons des données qui permettent de vite appréhender des risques et des tendances négatives mais également nous intervenons de façon pratique, technique, sur le terrain avec des reboisements, la mise en place de pare-feu, des formations des agents de l’Etat. Nous avons aussi des partenaires qui interviennent au niveau des terroirs villageois pour aider à améliorer la productivité agricole de telle sorte que l’on n’ait plus besoin d’aller couper des forêts.
Quelle est vraiment l’utilité d’un centre comme le vôtre dans un pays de savane comme le Burkina ?
Je vais vous confier que quand j’arrivais en Afrique de l’Ouest en 2007 en provenance de l’Afrique centrale, je me posais une question pareille. Aujourd’hui, je crois que j’ai beaucoup appris pendant mon séjour ici en Afrique de l’Ouest. J’ai appris qu’une forêt n’est pas forêt à travers la taille, la dimension et le nombre de ses arbres. Une forêt est aussi forêt parce qu’elle a des espèces forestières et qu’elle fournit un certain nombre de biens et services comme le bois, les fruits, le recyclage de l’air, la fourniture de l’eau, le stockage du carbone, les terres fertiles. Le plus important n’est pas que ce soit la forêt la plus dense du monde, avec les plus grands arbres mais les services qu’elle fournit à la communauté qui est autour d’elle.
Le CIFOR n’est pas tout seul dans son domaine et appartient à des centres regroupés dans le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale). Présentez-nous cette structure faîtière.
Le CIFOR a vu le jour à la suite de la conférence de Rio de 1992. Il faut comprendre que le CIFOR a été créé dans un cadre, un contexte bien spécifique. Et le CGIAR est un groupe auquel le CIFOR appartient et qui regroupe 15 autres centres qui font de la recherche sur différentes thématiques. Dans ce groupe, il y a des centres qui ont des mandats assez divers. C’est le cas, par exemple, du WARDA (West african rice development association) qui a pour mandat de faire de la recherche sur des variétés de riz. Il y a des centres qui travaillent de façon spécifique sur le blé ou sur les patates ou encore sur les céréales. Vous avez l’ICRAF (International crop research institute for semi-arid tropics) qui travaille sur l’agroforesterie et est très présent dans les pays du Sahel notamment le Mali et le Burkina. En fait, les centres du groupe CGIAR forment un consortium avec un secrétariat à leur tête qui coordonne les activités. Les centres montent ensemble des programmes intégrés qui ont des thématiques touchant à divers aspects des sciences humaines, biophysiques. Cela donne une approche, une perspective holistique.
Comment se fait votre collaboration avec le consortium ?
Le groupe monte des programmes de recherche et plusieurs centres se mettent ensemble pour traiter des thématiques qui sont liées. Je vais prendre l’exemple du programme qui traite des questions de changement climatique, d’adaptation et de sécurité alimentaire, le CCAFS. Le CCAFS traite de questions d’agriculture mais il essaie de comprendre en quoi le changement climatique peut poser des problèmes à l’agriculture, qu’est-ce qu’il faut faire pour permettre à l’agriculture d’être la plus productive possible malgré les aléas du changement climatique. Il y a aussi un programme pareil au CCAFS qui s’appelle le FTA (Forests, trees and agroforestry) qui fait de la recherche sur tout ce qui touche aux arbres, soit dans leur milieu naturel, soit dans le champ et autour des maisons mais également à l’association entre les arbres et la culture. A l’intérieur de ce programme de recherche, il y a le CIFOR qui est le chef de file et coordonne ledit programme. Il y a l’ICRAF qui traite de questions d’agroforesterie, Bioversity International qui traite de tout ce qui est ressources génétiques, diversités biologiques, le CIAT. Nous avons également le CIRAD qui est partenaire et, au niveau de l’Amérique latine, il y a le CATIE. Le rôle du CIFOR est un rôle de coordination de ce programme. Mais c’est également un rôle de recherche-action sur des questions qui sont davantage d’ordre forestier, forêt naturelle.
Avez-vous des activités propres en dehors de celles définies par le consortium ?
Nous avons deux types d’activités. Tout ce que le CIFOR fait contribue déjà à la vision du groupe CGIAR et cela est valable pour tous les centres membres. Maintenant, nous avons des programmes de recherche qui sont définis à l’échelle du groupe CGIAR et dont les financements sont acquis au niveau du groupe qui les remet aux centres chargés de les exécuter. J’en ai parlé tout à l’heure. En plus, nous avons des projets qui sont négociés directement par le CIFOR ou le centre de recherche en question avec un bailleur de fonds. Les projets ACFAO, BIODEV sont, par exemple, des projets que nous avons négociés directement : ACFAO avec FFM français, BIODEV avec le ministère finlandais des Affaires étrangères. Nous avons d’autres programmes de recherche comme celui intitulé Paysages sentinelles qui est mis en œuvre sur une dizaine de sites à travers le monde entier. Ce sont des paysages que nous avons identifiés et qui sont représentatifs d’un type d’écosystème, d’activités rurales et où nous pensons qu’en mettant en place des mécanismes d’observation de l’évolution de ces paysages sur les plans biophysique, social, économique et politique, nous pourrons mieux comprendre comment les paysages évoluent, quels sont les facteurs qui influencent la dynamique d’évolution des paysages, quelles sont les solutions qui peuvent être apportées à certains problèmes. En apprenant de cela, nous pensons que ces leçons peuvent être appliquées dans des paysages ailleurs qui présentent à peu près les mêmes caractéristiques. Ici en Afrique de l’Ouest, nous avons un paysage sentinelle au sud du Mali, la quasi-totalité du Burkina, le nord du Ghana et le nord du Togo. Nous collectons des données socio-économiques à l’échelle des villages mais aussi des données biophysiques sur les sols, les plantes. Nous avons des sites à Kongoussi et à Cassou au niveau du Burkina. Voici donc un exemple de programme à l’échelle du groupe CGIAR mais que le CIFOR coordonne en Afrique de l’Ouest.
Un deuxième programme qui est spécifique au Burkina est le programme qui vise à explorer comment améliorer les synergies entre la recherche internationale et les programmes de développement rural à l’échelle nationale. Cela fait 2 ans et demi que nous avons commencé la réflexion là-dessus pour voir quelle peut être la contribution du groupe CGIAR à la vision du développement du secteur rural que le gouvernement du Burkina a mise en place.
Vous organisez du 14 au 16 juillet à Ouagadougou, un atelier sur le Programme national du secteur rural (PNSR). D’abord, un mot sur le PNSR.
Le PNSR c’est le Programme national du secteur rural du Burkina. Je vais dire un mot tout en reconnaissant que c’est le ministère en charge de l’agriculture qui est le mieux placé pour en parler. Ce que je peux dire donc est que le PNSR est la vision du Burkina par rapport au secteur rural et cette vision définit en quelque sorte, sur une feuille de route, des activités que le pays veut mener devant lui permettre d’atteindre une certaine gestion optimale et durable de l’espace du milieu rural. Et cela, tant sur les plans environnemental qu’agricole pour pouvoir allier le développement à la question de durabilité qui est très importante de nos jours.
Pourquoi un atelier sur le PNSR ?
Il faut dire que le PNSR actuel a été élaboré pour la période 2010-2015. Il est en train d’arriver à terme et, malheureusement, au moment de son élaboration, nous n’avions pas défini notre agenda ici au Burkina par rapport au PNSR. Nous nous sommes rendu compte il y a de cela 3 ans que nous avons des interventions qui ne sont pas capitalisées à leur juste valeur. Nous faisons de la recherche qui est, certes, utile mais qui n’est pas forcément alignée sur ce dont a besoin le gouvernement. Nous avons voulu que notre recherche soit plus pertinente d’où le choix de regarder le PNSR et de voir comment est-ce que notre recherche peut être utile à ce programme, à quel niveau le programme aurait besoin que nous entreprenions de la recherche, posions des questions qui lui apporteraient des éléments de prise de décisions. Et c’est cela qui nous a motivé à approcher le ministère de l’Agriculture pour engager un dialogue avec ce département et d’autres partenaires qui interviennent dans le secteur rural. Nous avons déjà eu plusieurs ateliers de réflexion là-dessus. En décembre 2013, un premier atelier a posé le constat qu’on pouvait améliorer la coordination des projets intervenant dans le secteur rural. Il se trouve que, très souvent, différentes institutions mènent des activités de recherche ou de développement mais ne se concertent pas. D’où une perte d’efforts, d’énergie et il n’y a pas de capitalisation.
En février 2014, nous avons eu un autre atelier qui a commencé à réfléchir sur la façon de résoudre le problème d’absence de concertation. Nous nous sommes dit avec les partenaires qu’il faut mettre en place des cadres de coordination, de concertation dans lesquels il y aura des échanges d’informations sur ce qui se fait. Il faudrait aussi mettre en place une base de données des projets qui existent en matière de recherche internationale au Burkina dans le secteur rural. Et puis, il faut se rapprocher surtout du SP/CPSA, du SP/CONEDD pour comprendre de quelle façon l’apport de la recherche pourrait s’inscrire dans la durée et contribuer déjà à la révision, à la conception du futur PNSR. C’est ce qui nous amène donc à l’atelier des 14, 15 et 16 juillet.
Quels sont les objectifs de l’atelier ainsi que les résultats attendus ?
Nous estimons qu’au moment où le PNSR vient d’avoir une évaluation sur les 4 premières années de mise en œuvre, il y a des évolutions sur les plans local, national et même mondial qu’il faut prendre en compte dans le futur PNSR. Nous, en tant que chercheurs, pouvons apporter un œil critique à ce qui s’est fait, aux résultats atteints, éventuellement aux lacunes mais également aux outils qui peuvent être utilisés dans la conception du PNSR tout comme dans la mise en œuvre et le suivi du programme. Depuis le début de l’année, nous collaborons avec le SP/CPSA pour la mise en place d’une base de données de projets et programmes intervenant au Burkina dans le secteur rural. Nous avons apporté, par exemple, notre appui financier au SP/CPSA et à ses partenaires qui a permis la création d’une base de données qui permet de faire des cartes à tout moment de la situation géographique des projets, de l’état d’avancement de leurs activités. Maintenant, nous voulons faire un pas de plus. Pour ce qui est du PNSR nouveau, nous souhaitons appuyer notre partenaire national dans la mise en place des cadres des acteurs du secteur rural qui vont souvent se concerter, échanger des informations, mieux redéfinir les rôles et les responsabilités des uns et des autres, la contribution de tout un chacun. Mais tout de suite, nous voulons tester un outil. Nous pensons que la recherche peut aussi apporter des outils. Dans le groupe CGIAR, il y a nos partenaires du CCAFS qui ont développé un outil d’aide à la prise de décisions basé sur les scenarii socioéconomiques. On pose un certain nombre de cas de figure et on essaie d’évaluer une politique, une stratégie donnée. Cela permet de comprendre comment cette politique, si elle est mise en œuvre, quelles performances elle pourrait avoir dans différentes circonstances. Et donc d’amender la politique en question pour en tirer le meilleur parti. C’est cet outil que nous voulons tester avec le SP/CPSA et ses partenaires.
Il faut dire que l’outil en question a déjà été appliqué au niveau de la CEDEAO. Nous avons essayé de faire la mise à l’échelle du Burkina en permettant la prise en compte des indicateurs propres au pays. Nous espérons, à la fin de cet atelier, que les participants se seront familiarisés avec l’outil et seront capables de l’appliquer avec ou sans équipe du CGIAR. Nous espérons aussi avoir des indicateurs qui permettront la mise en œuvre d’un certain nombre d’éléments du PNSR et qui ont facilité le suivi-évaluation des aspects de ce programme.
Propos recueillis par Séni DABO