Présidentielle 2015: le Pays de l’Oncle Sam exige le respect de la date

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Publié le lundi 13 juillet 2015 | Sidwaya

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Le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida

Reçu en audience par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, à la primature à Ouagadougou le vendredi 10 juillet 2015, l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Salama Mushingi, a exprimé l'envie de la diplomatie à bien comprendre ce qui se passe au « pays des Hommes intègres» pour plus de coopération. L'hôte du chef du gouvernement a également dit sa volonté, que la date du 11 octobre soit respectée

Les Etats-Unis exigent une Transition sereine, avec un calendrier intact. L'ambassadeur des Etats-Unis accrédité au Burkina Faso, Tulinabo Salama Mushingi, en rencontrant le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, le vendredi 10 juillet dernier a été clair à sa sortie d'audience. Pour la première puissance mondiale, l'élection présidentielle au Burkina doit se tenir selon l'agenda prévu, c'est-à-dire le 11 octobre 2015. En effet pour l'ambassadeur, il s'agit avant tout d'une visite dans le cadre des relations diplomatiques. Etant mandaté pour travailler avec l'Etat burkinabè, le diplomate américain veut "tout comprendre afin de rendre compte à son gouvernement". "Dans le cadre des concertations que nous tenons, nous voulons savoir ce qui se passe réellement afin de pouvoir mettre tout le monde au même niveau d'information", a confié l’ambassadeur Mushingi. Pour lui, l’importance de la communication dans les relations internationales n’est plus à démontrer. " Plus nous sommes informés, mieux nous pourrons travailler efficacement avec le peuple burkinabè pour le bien de nos Nations", a-t-il dit. Il a aussi indiqué que les concertations se poursuivent et qu’à ce jour, il a pu rencontrer le président de la Transition, Michel Kafando, celui du Conseil national de la Transition (CNT), Chériff Sy, ainsi que l'ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault. Le diplomate américain a également précisé que d'autres rencontres sont prévues toujours dans le but de juguler les différents goulots d'étranglement. "Nous avons été clairs dans notre position depuis le début. Nous soutenons la Transitions ainsi que ses organes avec une seule priorité à savoir, respecter la date des élections", a renchéri M. Mushingi avant d’ajouter qu’aussi longtemps que la Transition va travailler dans ce sens, le gouvernement des Etats-Unis va l'accompagner. A savoir si la diplomatie américaine est confiante de l'aboutissement de la Transition, Son Excellence a affirmé que le respect du calendrier des élections est prioritaire au retour à une vie constitutionnelle normale au Burkina Faso.

Wanlé Gérard
COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr