Le président Michel Kafando a livré son message à la nation, la nuit dernière. Le président de la transition s’est prononcé sur la crise que vit le pays, avec le conflit qui oppose le Premier ministre et le régiment de sécurité présidentielle. La hiérarchie militaire a fini par joindre sa voix à celle des soldats du régiment de sécurité présidentielle pour demander la démission du Premier ministre et celles des autres militaires des organes de la transition. Une exigence que rejettent cependant certaines organisations de la société civile.
Une minute et cinquante-quatre secondes. C’est la durée du message du président burkinabè à la nation. Dans son discours, Michel Kafando a parlé des « moments de graves dangers » que vit le Burkina Faso. Il reconnaît que les multiples concertations avec tous les protagonistes n’ont pas permis de désamorcer cette crise. « Tous ont reconnu le péril que courait le pays si rien n'était fait dans les meilleurs délais pour calmer la tension. Hélas, je suis au regret de le reconnaître que tous ces contacts ne m’ont pas donné la certitude que les différents protagonistes étaient prêts à accepter ce compromis dynamique qui puisse amener à l’apaisement social », a-t-il notamment déclaré.
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