Ouagadougou (Burkina Faso) -Le Gouvernement burkinabé vient d’annoncer d’importants défis pour les secteurs énergétique et minier au cours de l’année 2013, a appris APA mercredi auprès du ministère en charge des mines et de l’énergie.
Les actions phares de l'année tourneront autour de la fourniture du pays en énergie électrique et l'adoption d'un nouveau code minier, qui remplacera l'actuel qui date de 2003.
Selon le ministre de tutelle, Salif Kaboré, « le nouveau code en chantier prévoit la mise en place d'un fonds de développement local pour tenir compte des intérêts directs des populations riveraines des différents sites ».
Le Burkina Faso envisage un code minier « très attractif » pour les investisseurs étrangers et qui doit mettre en évidence le partenariat gagnant-gagnant avec les exploitants.
Evoquant l'apport de l'exploitation minière, le ministre Salif Kaboré a souligné qu'en 2012, il a été produit 30 tonnes d'or au Burkina Faso, rapportant en termes de chiffres d'affaires pour les sociétés minières, plus de 700 milliards de francs CFA et des recettes directes pour le Trésor public, estimées à 187 milliards de francs CFA.
Concernant l'énergie électrique, la demande en énergie augmente de 10% chaque année et le pic de la consommation attendue par la Société nationale d'électricité (Sonabel) pour le mois de mai 2013 a déjà été atteint, d'où des délestages actuellement dans les grands centres tels Ouagadougou et Bobo- Dioulasso.
Pour résoudre ce récurrent problème, le Burkina Faso a entrepris de mettre en place des centrales solaires et hydrauliques en plus des interconnexions avec le Ghana et le Nigeria.
Grâce au partenariat avec l'Union européenne et l'Agence française de développement, le pays bénéficiera d'une centrale solaire de 30 mégawatts à Zagtouli, à la sortie ouest de la capitale.
Cette première centrale solaire au Burkina Faso sera opérationnelle d'ici à 2015.