Le chef d'Etat-major des armées du Burkina Faso, le général Pingrenoma Zagré, a déclaré jeudi, à Ouagadougou, que la menace djihadiste sur son pays "est une réalité qui n'est pas nouvelle".
Il a tenu ces propos à l'aéroport international de Ouagadougou où il a accueilli les dépouilles des six militaires burkinabè, tués le 2 juillet dernier dans une attaque revendiquée par Al- Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Nord-Mali.
"Nous avons déjà un dispositif militaire qui est au Nord pour deux ans et nous travaillons en permanence avec les pays de la Bande Sahélo-Saharienne, pour faire face à cette menace", a-t-il rassuré.
Le haut gradé de l'armée a indiqué que l'attaque qui a couté la vie aux six soldats burkinabè est un "drame qui nous rappelle la permanence du danger".
Il a ajouté que "nous allons encore déployer un autre bataillon " au Mali, car "ses hommes et ses femmes ont été formés pour ces genres de missions "(et) ils sont déterminés à poursuivre leur mission".
"La paix au Mali, c'est aussi la paix au Burkina Faso. Nous sommes déterminés à poursuivre cette mission de recherche de la paix", soutenu le général de l'armée. F