Ceci est un droit de réponse du parti Nouvelle alliance du Faso (NAFA) suite aux accusations de complot contre les institutions faites à son égard par la coordination des organisations de la société civile (OSC) au cours de sa conférence de presse du 6 juillet dernier.
Le lundi 6 juillet 2015, la coordination des « organisations de la société civile » a tenu une conférence de presse sur la situation nationale à Ouagadougou.
Lors de cette rencontre avec les hommes de médias, la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) a été accusée de faits hautement graves portant atteinte aux institutions de l’Etat en complicité avec plusieurs autres formations politiques et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) en ces termes : « La crise actuelle basée sur des rumeurs de complots et de faux complots ne doit pas être analysée de manière isolée au risque de se tromper et de rester inactif face au péril de la République que cela engendrera. Cette crise maquillée en « affaire ZIDA-RSP » n’est que la partie visible de l’iceberg. La réalité est que le régime déchu recomposé en CDP-NAFA avec l’aide de ses partis satellites, de ses réseaux mafieux et occultes appuyé par leur bras armé le RSP tente de faire tomber la Transition pour empêcher le respect du calendrier électoral.»
Au regard des accusations malveillantes, mensongères, calomnieuses, injustes, et infondées dont le principal objectif est, d’une part, de ternir l’image de notre parti et, d’autre part, de fragiliser la paix et la cohésion sociale, la Nouvelle Alliance du Faso, tout en réfutant catégoriquement ces allégations, informe l’opinion nationale et internationale qu’elle restera attentive aux suites à donner à cette affaire par le Gouvernement de la Transition.
La NAFA, en vertu de son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques fondées sur la justice, l’unité, l’égalité, la paix et la solidarité, exige à travers ce droit de réponse que la coordination des organisations de la société civile apporte la preuve sur ces faits graves d’accusation d’atteinte à la sécurité de l’Etat afin que chacun puisse en toute responsabilité assumer les conséquences de ses actes.
Le parti profite de l’occasion pour interpeller les autorités de la Transition que le droit à l’information reconnu au citoyen exige d’elles que la lumière sur cette affaire qui oppose l’armée et les militaires, membres du gouvernement, soit faite dans les meilleurs délais.
Elle invite les différentes parties impliquées dans cette affaire à se départir de tout intérêt personnel et à mettre en avant l’intérêt national par l’esprit de justice, de paix et de responsabilité.
Justice-Unité-Travail
Le secrétariat à l’information et à la communication
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