Recherche scientifique et innovation : le ministre encourage les chercheurs dans les Cascades

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Publié le mercredi 8 juillet 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Jean Noël Pooda, ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation

Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Jean Noël Pooda, a visité les 2 et 3 juillet 2015 les stations de recherche environnementale et agricole de Niangoloko et de Banfora, dans la région des Cascades. Le chef du département de la recherche est allé encourager les chercheurs dans leur conquête de nouvelles variétés pour une amélioration de la production agricole.

Les chercheurs de la station de recherche environnementale et agricole de Niangoloko cherchent et trouvent, si on se fie à son premier responsable, Stanislas Sankara. Selon lui, les acquis de recherche de cette station sont nombreux et concernent notamment l’arachide, le soja, le sésame pour lesquels plus d’une vingtaine de variétés de semences de base sont disponibles. En matière de culture fourragère, la station de Niangoloko met à la disposition des demandeurs, de la semence de panicum, de mucuna et de niébé fourrager. Aussi, l’Institut national de l’environnement et de recherche agricole (INERA), en partenariat avec la firme monsanto, y mène des recherches sur le coton à travers le programme coton. Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Jean Noël Pooda, est allé encourager ces chercheurs sur le site de la station à Niangoloko, à 45 kilomètres de Banfora, chef-lieu de la région des Cascades. Créée en 1949, elle couvre une superficie de 284 hectares dont 60 aménagés pour les expérimentations et la multiplication des semences. Ce sont trois programmes qui interviennent à Niangoloko. Il s’agit des programmes « gestion des ressources naturelles et systèmes de production », « des céréales traditionnelles » et « du coton ». Le ministre Jean Noël Pooda a visité les installations, les champs d’expérimentation et le matériel et a rencontré certains innovateurs qui excellent dans la transformation des fruits. Il a aussi échangé avec les travailleurs de la station qui lui ont soumis leurs préoccupations. Celles-ci portent notamment sur la vétusté des infrastructures, l’insuffisance du personnel, l’insécurité foncière et le manque de soutien pour le fonctionnement de la station.

Une visite qui réconforte les travailleurs

Ce sont les mêmes difficultés que rencontre aussi celle de Banfora où s’est rendu le ministre en charge de la recherche scientifique le 3 juillet 2015. La station de Banfora comprend deux entités, une au centre-ville et l’autre à 5 kilomètres de la ville sur l’axe Banfora-Sindou dénommée ex feet lot. Dans ces deux sites, se mènent des activités de recherche et de production. Les recherches portent sur les plantes fruitières, les céréales, la fertilité des sols, les plantes médicinales ou alimentaires, les fourrages, et les systèmes de production en élevage. Elle produit également des semences de base de riz, de maïs, de soja et de divers fourrages. Tout comme à Niangoloko, Jean Noël Pooda est allé sur les deux sites de recherche de Banfora et a échangé avec les agents de la station. A l’ex feet lot, le ministre a visité les expériences de croisement qui se font sur les bœufs et s’est rendu sur un site de recherche sur l’anacardier. Le directeur régional de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Dr Sebastien Kiema, par ailleurs chef de la station INERA de Banfora, a loué la sortie du ministre à Banfora. Une visite qui, de son avis, réconforte les travailleurs de la station. Pour sa part, Jean Noël Pooda s’est dit impressionné par les activités de recherche à Banfora. Il a promis de trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs dans le cadre d’un programme de renforcement des capacités. Pour lui, il faut des variétés diversifiées et mieux adaptées au climat afin de subvenir aux besoins de la population burkinabé qui croît d’année en année.

Adaman DRABO