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© Autre presse par dr
Conférence de presse des délégués du personnel de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) |
Après la conférence de presse des délégués du personnel de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) le 2 juillet dernier au sujet de la crise qui les oppose à la direction générale, les responsables de l’institut étaient face à la presse ce samedi 4 juillet 2015 à Ouagadougou pour donner leur version des faits.
Dans sa déclaration du 2 juillet dernier, le délégué du personnel, SinaThiam, dénonçait les conditions qui avaient prévalu à la crise en 2013 et au départ de l’ancien directeur général, Paul Giniès. Selon lui, ces conditions prévalent toujours et se sont même empirés avec l’arrivée de l’actuel directeur, Amadou Hama Maïga.
Ce sont au total une quinzaine de griefs dont entre autres, l’absence de dialogue et d’écoute réelle vis-à-vis du personnel et des étudiants, une gestion désastreuse du personnel se soldant par de nombreux départs de travailleurs à travers des contrats à durée déterminée non renouvelés, des démissions forcées, des licenciements, des sanctions, humiliations et tracasseries diverses, l’absence de grille salariale et de grille indemnitaire, l’absence de plan de carrière et de formation, le traitement discriminatoire du personnel, des conditions de vie et de travail du personnel et des étudiants en constante détérioration, une gestion financière opaque etc.
« Je m’inscris en faux face à ces accusations », rétorque le DG Maïga. Il explique d’ailleurs que le conseil d’administration a statué le vendredi 3 juillet sur l’exercice 2014 de l’institut et est satisfait de la qualité des activités menées, du travail scientifique et de la gestion financière.
Le DG 2iE en veut pour preuve, le fait que de 1,4 milliards de déficit en 2013, 2iE est passé à 67 millions FCFA de déficit en 2014. Pour Amadou Maïga, « la grève que vit 2iE est organisée par des étudiants en situation d’échec ». A l’entendre, certains travailleurs tels que Alexandre Somé et bien d’autres, de concert avec certains étudiants en situation d’échec (pour n’avoir pas validé l’année), « travaillent à faire sombrer l’institut ».
« Les personnes qui se présentent aujourd’hui comme délégués, ne représentent plus les enseignants », renchérit-il. M. Maïga va plus loin pour expliquer que certains étudiants supplient des responsables de l’administration (dont lui-même le DG), pour leur accorder l’année académique, alors que ceux-ci non pas validé l’année comme il se doit.
Si le groupe de travail qui avait été mis en place par le Président du conseil d’administration de 2iE, le Camerounais Abdoulaye Aboubacary, a échoué, « c’est par la faute de certaines personnes, notamment Alexandre Somé et deux autres personnes, qui s’étaient infiltrées au sein du groupe lors des travaux. Ce qui n’était pas de nature à favoriser la poursuite des travaux », explique pour sa part Harouna Karambiri, directeur de l’école doctorale, membre dudit groupe.
Toutefois, Amadou Hama Maïga rassure que la direction générale est ouverte au dialogue. Il confie d’ailleurs que le conseil d’administration rencontrera les jours à venir, les différents groupes afin de trouver un compromis.
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