Les services de la douane de Dakola, (frontière Burkina/Ghana) en collaboration avec ceux de la direction des végétaux et du conditionnement de ladite localité ont incinéré, le vendredi 3 juillet 2015, un important stock de biscuits périmés.
La série de saisies des produits de consommation trafiqués se poursuit. En effet, un stok de près de 38 tonnes de biscuits falsifiés en provenance de l’Inde a été saisi par la douane de Dakola et incinérés après avoir été analysés par les services de la direction de la protection des végétaux et du conditionnement de ladite localité. La destruction de ce produit alimentaire déclaré hors normes a eu lieu le vendredi 3 juillet 2015. Sur certains lots de biscuits « glucose », les dates de péremption étaient illisibles/et ou presque inexistantes. L’inspecteur de douane de Dakola, Fréderic Belemsobgo, a expliqué qu’il y a deux types de contrôle à faire quand ils reçoivent la déclaration des marchandises. Il s’agit du contrôle documentaire et celui physique appelé communément «la visite». S’il s’avère qu’il y a des soupçons, un appel est fait aux services techniques pour des analyses, a-t-il précisé. D’où cette collaboration avec la direction de la protection des végétaux et du conditionnement de la localité. « Des efforts sont faits depuis cette saisie si bien que la collaboration s’est accentuée et nous multiplions la visite des marchandises », a fait comprendre l’inspecteur de douane, M. Belemsobgo. Quant à l’inspecteur phytosanitaire de Dakola, Pierre Zimbané, il a indiqué qu’après l’analyse de l’échantillon des biscuits saisis, les résultats ont confirmé que ce sont des produits hors normes, périmés et impropres à la consommation. La décision dans ces genres de situation, selon les textes en vigueur, c’est la destruction pure et simple de ces produits. Selon lui, les textes prévoient également le refoulement des marchandises si les normes ne sont pas respectés. Mais dans ce cas, M. Zimbané a souligné qu’il n’est pas évident que ces produits ne reviennent pas sur le territoire après ce refoulement. A l’entendre, si ces produits rentrent dans un autre pays voisin, non seulement, ils ne pourront plus contrôler l’aspect qualité, en sus, les formalités douanières ne seront plus remplies. « L’importateur peut malheureusement les faire entrer par d’autres moyens », a-t-il déploré. Le Secrétaire général de la ligue des consommateurs, section Kadiogo, Pascal Zaïda, a lancé un appel à la vigilance et à une prise de conscience de tous les acteurs et consommateurs. Il a invité toute la population à la collaboration parce que cela relève de la santé publique, élément important pour une société qui se veut durable. L’importateur et fraudeur du nom de Lookman Ouédraogo reste toujours introuvable.
Elélé KANTORO