La 7e édition du semi-marathon de 21 km, altitude Nahouri, s’est courue le samedi 4 juillet 2015. En l’absence du Kényan Robert Kiptoo, c’est sans surprise que le Marocain Khalid Lablaq a décroché le drapeau au sommet du pic Nahouri en 1h17mn41s.
Le marocain Khalid Lablaq a désormais son nom inscrit en lettres d’or dans le palmarès du semi- marathon de 21 km, altitude Nahouri. Il a été élevé au rang des privilégiés de cette épreuve à l’occasion de la 7e édition courue le 4 juillet 2015. Pour l’édition 2015 de ce semi-marathon qui va de la ville de Pô au sommet du pic Nahouri, 428 athlètes de huit nationalités (suisse, marocaine, togolaise, béninoise, nigérienne, malienne, ivoirienne et burkinabè) ont pris le départ. Les marathoniens ont couru groupés sur les trois premiers kilomètres avec à leur tête le recordman du marathon Ouaga-Laye, le marocain Khalid Lablaq. Passé ce temps d’observation, c’est ce dernier, en compagnie de deux autres prétendants qui ont commencé à creuser l’écart d’avec le reste du peloton. Mais à 10 kilomètres du sommet du pic, Khalid Lablaq est seul en tête avec par moments de longues enjambées pour tuer tout espoir à ses poursuivants de rêver à l’exploit. C’est à ce rythme qu’il a attaqué le pic Nahouri en solitaire en 1h10mn créant un écart de 2mn24s avec son poursuivant, le Togolais Kakomissa Midouana. L’écart est passé à 5mn6s quand le marocain a décroché le drapeau au sommet du pic en 1h17mn41. Ainsi Khalid Lablaq succède au Kényan Robert Kiptoo. Le 1er des Burkinabè qui n’est autre que Jean François Dabiré à franchi 6e la ligne d’arrivée en 1h26mn49s. Pour le promoteur, Ouézen Louis Oulon, altitude Nahouri , en sept éditions, s’impose comme une des compétitions d’athlétisme les plus difficiles de l’Afrique. « Son circuit atypique de 21 km terminant par l’ascension du pic Nahouri fait de l’altitude Nahouri, une course unique au monde », a t-il fait remarquer. Quant à Clément Kouamé, directeur général de Canal + Burkina et parrain de la présente édition, il est très difficile de refuser un tel honneur quand une compétition à caractère international vous sollicite et également le sport, l’un des créneaux majeurs sur lequel sa structure s’identifie. « Je suis satisfait de l’organisation. Et s’il y a quelques imperfections, cela pourrait s’expliquer par le manque de ressources financières. Il faudra un peu plus de moyens pour que la 8e édition soit meilleure », a-t-il ajouté. Pour cette édition, le comité d’organisation a réussi à relever le défi de faire dormir les athlètes au pied du pic ; cela pour répondre à leur requête de pouvoir faire une mission de reconnaissance avant la course. Le comité a également matérialisé le village olympique couplé d’une nuit culturelle qui a rassemblé, athlètes, artistes, populations, organisateurs et touristes dans un décor naturel. Altitude Nahouri fait aussi dans le social. A l’occasion de cette 7e édition, le comité d’organisation a associé le Centre national de transfusion sanguine (CNST) qui fêtait également ses 10 ans. Toujours dans les innovations, les hommes de médias ont été invités la veille à une ascension du pic Nahouri. Au chapitre des récompenses, le vainqueur de l’édition, le Marocain Khalid Lablaq, a empoché la somme de 1000$ soit environ 500 000 FCFA. Son dauphin, le Togolais Kakomissa Midouana, s’est consolé avec une enveloppe de 250 000 FCFA. Le bas du podium, occupé par le Togolais Alassane Abdoulaye, est reparti avec une somme de 150 000 FCFA.
Ollo Aimé Césaire HIEN
Classement des 5 premiers à l’arrivée
1er: Khalil Lablaq, 1h17mn41s (Maroc)
2e: Kakomissa Midouane, 1h22mn35s (Togo)
3: Alassane Abdoulaye, 1h23mn34s (Togo)
4e: Mahaman Tassiou, 1h23mn49s (Niger)
5e: Kombate Moïpah, 1h26mn22s
Les 3 premières femmes à l’arrivée
1ère: Mariam Ouédraogo, 2h05mn52s (Burkina Faso)
2e: Edwige Traoré, 2h18mn35s (Burkina Faso)
3e: Pauline Waponou, 2h20mn57s (Burkina Faso).