Ouagadougou (Burkina Faso) - Une délégation d’hommes d’affaires indiens séjournera à Ouagadougou du 10 au 14 avril prochain, en vue de renforcer les liens économiques entre les deux pays, a appris APA mardi auprès de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).
A cette occasion, un forum économique suivi de rendez-vous d'affaires est prévu le vendredi 12 avril par la CCI-BF.
Cette visite fait suite à celle effectuée en Inde, par des hommes d'affaires burkinabé au 2ème Salon India Engineering Sourcing, en mars dernier.
La CCI-BF assure que les opérateurs économiques et des acteurs du secteur privé burkinabé sont déjà prêts et ambitionnent de tisser de solides relations commerciales avec leurs homologues indiens.
la visite sera un cadre privilégié de rencontres et d'échanges, précisément dans les domaines de l'énergie, la défense, les télécommunications, la machinerie agroalimentaire, les outillages industriels, l'automobile, les pièces détachées automobiles et les infrastructures.
L'Inde et le Burkina Faso entretiennent de très bons rapports commerciaux.
Le géant asiatique exporte vers le Burkina Faso, divers produits, notamment des médicaments, des machines, des articles en caoutchouc et des véhicules ainsi que leurs pièces de rechange.
Ces exportations sont passées de de 32,4 millions de dollars US en 2008 à plus de 50 millions de dollars US en 2011.
De son côté, le Burkina Faso fournit à l'Inde, des peaux d'animaux et, surtout, du coton.
Actuellement, l'Inde met à la disposition du Burkina une enveloppe de 74,9 millions de dollars dans le cadre du Projet de développement de la mécanisation agricole et de soutien au secteur hydraulique (Team 9) et du projet panafricain e-Network.
En outre, l'Inde vient d'apporter un soutien au secteur de l'immobilier, à travers la Banque import-export de l'Inde pour l'Afrique de l'Ouest, par un prêt d'environ 11,5 milliards de francs CFA.
En outre, le groupe indien Alok Industries, spécialisé dans la mise en valeur du coton, ambitionne de conquérir l'Afrique de l'Ouest, après le Burkina Faso en injectant 20 milliards CFA pour une unité de filature à Bobo-Dioulasso.