Ouagadougou (Burkina Faso) - L’Agence française de développement(AFD) vient d’allouer une subvention de 26 milliards de francs CFA, à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), pour le financement de son Programme économique régional (PER), a appris APA mardi auprès de la Commission dont le siège est à Ouagadougou.
Depuis son lancement en 2005, la France a soutenu la mise en œuvre de nombreux projets et programmes intégrateurs du PER.
Avec cette convention, ‘'le montant total de l'aide française allouée à la Commission de l'UEMOA dans le cadre du PER représente plus de 118 milliards de francs CFA, selon le président de la Commission de l'UEMOA, le sénégalais Cheickh Hadjibou Soumaré.
La seconde phase (2012-2016), ‘'traduit, en termes opérationnels, de nouvelles priorités de l'UEMOA, notamment en ce qui concerne l'énergie durable, la sécurité alimentaire, les transports ou encore l'enseignement supérieur et l'application au niveau national du corpus réglementaire communautaire''.
L'appui français permettra, entre autres, de financer - à hauteur de 10 milliards de francs CFA - des programmes pour la sécurité alimentaire, qui seront cofinancés par des dons de la Commission de l'UEMOA et des prêts de la BOAD.
Elle financera, notamment, la réalisation d'études techniques routières et ferroviaires, en vue d'une expansion des réseaux de transport sous-régionaux, ainsi que l'extension du programme d'appui et de développement des Centres d'excellence régionaux d'enseignement supérieur, outil essentiel à l'émergence de pôles de compétence pouvant rayonner à l'international.
Le programme phare de l'Union est le PER II évalué à 5763 milliards de francs CFA qui ambitionne de créer plus d'un million d'emplois direct sur cinq ans par la mise en œuvre de 102 projets intégrateurs dans les 8 pays de la zone UEMOA.
Ce programme qui s'inscrit dans le prolongement du cadre stratégique fixé par le précédent programme vise à répondre aux problématiques stratégiques de l'UEMOA tels que l'accès à l'énergie, la sécurité alimentaire, la maîtrise de l'eau, le développement des zones défavorisées et la mise en place d'appareil productif plus performant.