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Sidwaya N° 7387 du 2/4/2013

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Journée de souvenir 2013 : Synergie d’action Etat-OSC pour préserver la paix
Publié le mardi 2 avril 2013   |  Sidwaya


commémoration
© Sidwaya par DR
commémoration de la Journée nationale de souvenir à Dédougou
L’édition 2013 de la Journée nationale de souvenir, de la promotion des droits humains et de la démocratie a été commémorée du 28 au 30 mars, à Dédougou


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L’édition 2013 de la Journée nationale de souvenir, de la promotion des droits humains et de la démocratie a été commémorée du 28 au 30 mars, à Dédougou, dans la Boucle du Mouhoun, sous le parrainage du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara. Cette commémoration a connu la participation de membres du gouvernement et d’éminentes personnalités.

«Respect des droits humains et cohésion sociale au Burkina Faso : quelle synergie d’action entre

les organisations de la société civile et les organismes étatiques ?». C’est sous ce thème que la Journée de souvenir, de la promotion des droits humains et de la démocratie 2013 a été commémorée à Dédougou, la capitale de la région de la Boucle du Mouhoun. Ce thème entend «susciter une prise de conscience sur l’importance de la culture de la tolérance et de la paix dans la réalisation effective des droits humains et la préservation de la paix, d’une part», a indiqué le ministre des Droits humains et de la Promotion civique, Prudence Julie Nigna/Somda. Il s’agit, d’autre part, d’interpeller tous les acteurs sociaux, publics ou privés, ainsi que les populations sur le rôle que chacun, à son niveau, peut et doit jouer pour contribuer à la préservation de la paix, a-t-elle ajouté.

Trois communications ont permis au public venu commémorer cette journée à Dédougou, de bien cerner les contours de ce thème. Ainsi ressort-il de ces communications que l’Etat ayant le monopole de la violence légale et légitime, les organisations de la société civile se doivent d’impulser une dynamique de protection de la paix, de garantir le respect des droits humains, de jouer le rôle de contrepouvoir. Les Organisations de la société civile (OSC), à cet effet, servent d’interface entre l’Etat et le reste de la société, constituant un rempart contre la mauvaise gouvernance. Une communication présentée par la directrice de la promotion de la culture de la tolérance et de la paix au Burkina Faso, Adjaratou Zongo/Sawadogo, a situé l’assistance sur la stratégie nationale de promotion de la culture de la tolérance et de la paix au Burkina Faso. Jamais acquise à l’avance, la paix nécessite qu’on y veille en tout temps et tout lieu, a déclaré Mme Zongo. C’est dans ce sens que cette stratégie élaborée en 2005, a été adoptée en décembre 2008 pour faire face à la recrudescence des violences dans nos contrées, selon la directrice de la promotion de la tolérance et de la paix. Pour ce faire, le pays s’est engagé à mettre en exergue les valeurs socioculturelles de tolérance et de paix, d’inculquer les valeurs de tolérance dans toutes les composantes sociales, d’encourager la pratique citoyenne dans la construction de l’Etat de droit et de renforcer la prise en compte de la dimension humaine dans les politiques de développement.

Célébrée pour la première fois en 2001, sous l’appellation «Journée nationale de pardon», le 30 mars a changé de dénomination, deux ans plus tard, pour devenir «Journée nationale de souvenir et de promotion des droits humains et de la démocratie».

Mais l’esprit de la journée demeure, selon les initiateurs, la consolidation de la paix, du dialogue social et de la bonne gouvernance. Ainsi, chaque commémoration se veut, non seulement être une occasion de souvenir et de mémoire pour nos martyrs, mais une journée de réflexion sur l’état de la démocratie et de la mise en œuvre des droits humains au Burkina Faso.

A ce titre, elle revêt une importance capitale dans la consolidation de la paix sociale, de la tolérance mutuelle et de la démocratie. «Elle permet également de réaffirmer notre engagement pour que les pages sombres de notre histoire ne se reproduisent plus et d’envisager les actions de renforcement de l’effectivité des droits humains et de la démocratie qui sont des leviers nécessaires à la cohésion sociale», a souligné la ministre Prudence Julie Nigna/ Somda.

- Kamélé FAYAMA
faygracias@yahoo.fr

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