Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Autres articles


Comment

Société

Burkina : des étudiants rejettent le blanchissement « technique » à l’ Université de Ouagadougou
Publié le dimanche 31 mars 2013   |  AIB


Université
© Autre presse par DR
Université de Koudougou du Burkina Faso


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou - La Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF), un nouveau syndicat estudiantin qui tenait jeudi son premier congrès ordinaire, a vivement rejeté le blanchissement « technique » de l’année académique décrété par le gouvernement afin de « normaliser » le calendrier académique fortement perturbé à l’université de Ouagadougou.

« Le blanchissement technique de l’année universitaire est une imposition et par conséquent un chantage » du gouvernement, a déclaré le président du bureau exécutif national de la FES/BF Prosper Kinda reprenant ainsi une condamnation de plusieurs syndicats étudiants.

Le gouvernement burkinabè a opéré un blanchissement « technique » à l’ Université de Ouagadougou où des perturbations ont amené des chevauchements de plusieurs années.Des étudiants étaient ainsi inscrits en 2013 pour terminer leur année 2010-2011, d’autres pour finir l’année académique 2011-2012.

« Le gouvernement ne (doit) pas blanchir l’année mais chercher à résoudre les problèmes des étudiants », a indiqué M. Kinda.

M. Ahmed Bissi, un autre responsable de la FES/BF a dénoncé les dernières mutations observées dans le système éducatif burkinabè notamment l’organisation de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en un seul tour, l’unicité des sujets du baccalauréat ainsi que l’instauration du système LMD (Licence-master-doctorat) dans les universités publiques.

Le premier congrès de la FES/BF qui s’est tenu sous le thème : « Rôle et place des syndicats des élèves et étudiants dans les crises au Burkina » devrait permettre selon les organisateurs de renforcer les capacités des participants et de discuter de sujets d’actualité.

Il devrait permettre également de dégager des perspectives et des orientations de lutte afin d’améliorer les conditions d’études et de vie des élèves et étudiants burkinabè.

NO/


 Commentaires