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Affrontements vendredi entre Gao et Kidal selon le MNLA, qui parle de 9 morts
Publié le samedi 30 mars 2013   |  AFP


Crise
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Crise Malienne :le Médiateur de la CEDEAO SEM Blaise COMPAORE, a reçu le MNLA , le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien.
Mardi 04 décembre 2012. Ouagadougou. Le Président du Faso a reçu ensemble le MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien, en vue d’échanger sur les perspectives de sortie de crise au Nord Mali.


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OUAGADOUGOU - La rébellion touareg du MNLA a affirmé samedi avoir tué cinq jihadistes et enregistré quatre morts dans ses rangs lors d'un accrochage vendredi entre ses hommes et des islamistes armés entre les régions de Gao et Kidal, dans le nord-est du Mali.

Selon des responsables du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) joints par l'AFP à Ouagadougou (Burkina Faso) et à Kidal (extrême nord-est du Mali), de violents combats opposé vendredi en milieu de journée des rebelles touareg à des jihadistes entre la commune d'Anéfis, située dans la région de Kidal, et la commune de Tarkint, située dans la région de Gao.

Les jihadistes ont enregistré "cinq morts" dans leurs rangs et l'un d'eux a été fait prisonnier à l'issue des affrontements, qui ont duré environ deux heures, a affirmé Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA joint à Kidal.

"Après les combats, nous avons enregistré quatre morts et deux blessés. (...) On a dénombré cinq morts de leur côté", a de son côté déclaré Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, un responsable du MNLA basé à Ouagadougou. Il a aussi fait état d'un adversaire fait prisonnier, "un jihadiste d'à peine 17 ans".

Les deux responsables du MNLA divergeaient en revanche sur l'identité de leurs adversaires: selon Mossa Ag Attaher, il s'agissait de combattants du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, tandis que selon Mohamed Ibrahim Ag Assaleh, il s'agissait d'hommes d'un groupe fondé par
l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, "Les signataires par le sang".

Jusqu'à samedi après-midi, aucune source n'avait pu être jointe au sein de ces groupes jihadistes pour commenter ces informations.

Mokhtar Belmokhtar fut un responsable d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui occupa le nord du Mali avec d'autres groupes dont le Mujao. Le Tchad a affirmé que son armée, qui traque avec les troupes française les jihadistes dans la région de Kidal depuis plusieurs semaines, a tué Mokhtar Belmokhtar, ce que la France n'a pas encore confirmé.

roh-ck/cs/sba

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