Facilitation des échanges : une préoccupation pour les acteurs de la chaîne des transports #aOuaga

Société

Facilitation des échanges : une préoccupation pour les acteurs de la chaîne des transports

Publié le vendredi 29 mars 2013 | Le Pays

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Celebration des 30 ans de lutte syndicale de Nazi Kabore
Jeudi 21 mars 2013. CBC Ouaga.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Société civile

Le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et l’Union des Conseils des chargeurs africains (UCCA) organisent, avec l’appui technique de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), du 27 au 29 mars, un séminaire régional sur le thème : « La facilitation des échanges : opportunités, obligations et solutions pratiques ». Au cours de ces 72 heures, des acteurs de la chaîne des transports, venus d’une dizaine de pays, passeront en revue les opportunités pouvant contribuer à la croissance du commerce mondial. La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 27 mars 2013 à Ouagadougou et a été présidée par le ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, qui s’est fait représenter par le secrétaire général dudit ministère, Pascal Yaméogo.

La facilitation des échanges est devenue une préoccupation majeure pour les chargeurs et les opérateurs économiques avec l’accélération de la croissance des transactions du commerce international. Ainsi, les infrastructures, les procédures et les formalités sont tributaires de nombreux obstacles qui augmentent les coûts et les délais des transactions, dans le domaine du transport et du commerce international. C’est pour ces raisons que le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et l’Union des Conseils des chargeurs africains (UCCA), avec l’appui technique de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), organisent un séminaire de formation sur le thème : « La facilitation des échanges : opportunités, obligations et solutions pratiques ». En effet, la mission fondamentale d’un conseil des chargeurs est, selon le secrétaire général de l’UCCA, Sérigne Diop, « d’apporter une assistance multiforme aux chargeurs, notamment la stabilisation des coûts de transport, l’information, la formation, la facilitation et la simplification des formalités ». Aussi, la facilitation des échanges revêt une importance pour tous les pays du monde, surtout pour ceux en voie de développement et sans façade maritime comme le Burkina Faso.

Lever les barrières et les obstacles

Selon Pascal Yaméogo, secrétaire général du ministère des Infrastructures, du désenclavement et des transports, qui représentait son ministre de tutelle à la cérémonie, « réduire les coûts liés au commerce international de 1% augmenterait le revenu mondial de plus de 40 milliards de dollars, montant dont 65% bénéficieraient aux pays en voie de développement, selon l’Organisation de coopération pour le développement économique (OCDE) ». En organisant donc une session de formation, le CBC et l’UCCA offrent une tribune pour passer en revue les opportunités pouvant contribuer à la croissance du commerce mondial, à travers la mise en œuvre d’actions de facilitation tout le long de la chaîne de l’acheminement des marchandises. Toute chose qui permettra d’accroître le niveau des échanges régionaux et de favoriser l’approvisionnement des populations à moindre coût. C’est pourquoi il a invité les différentes délégations venues de 12 pays à tirer profit de ces trois jours de formation afin d’actualiser les connaissances dans les procédures et les méthodes de mise en œuvre d’actions de facilitation des échanges pour lever les barrières et obstacles au développement du transport et du commerce international.

Christine SAWADOGO et Colette DRABO

Commentaires