Le ministère de la Santé a procédé à l’inauguration d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), le 14 mars 2013 à Timintira, un village de la commune rurale de Périgban dans la province du Poni. C’est une réalisation de Plan Burkina en partenariat avec l’agence coréenne de développement international, entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME).
La population de Timintira était joyeuse le jeudi 14 mars 2013 ; la raison de cette joie tient au fait qu’elle a désormais un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) dans son village. Car avoir désormais la consultation d’un infirmier pour les habitants de ce village et ceux des villages environnants ne sera plus de la mer à boire. C’est donc la confirmation de l’option de rapprocher les centres de santé des populations qui a été une fois de plus mise en exergue. En effet, le village même est difficile d’accès. Et ce CSPS dans le village permet à en croire le maire de la commune hôte, Sib Bebe, de soulager les souffrances des populations. Surtout que le joyau sanitaire construit comporte tous les compartiments nécessaires pour l’offre des soins de santé primaire. En plus du dispensaire, il y a une maternité, un dépôt MEG, trois blocs de latrines, un forage, un hangar et deux logements pour infirmiers. Il y a en outre l’électricité qui sera alimentée à base de plaques solaires. De l’avis du conseiller technique du ministre de la Santé qui a coupé le ruban d’inauguration, Dr Mahamoudou Compaoré, l’utilisation de ces énergies renouvelables dans les salles pour l’éclairage constitue une facette innovante de cet établissement sanitaire. C’est pourquoi il a magnifié ce partenariat entre Plan Burkina et la Corée qui a permis la mise en œuvre de cette réalisation.
Tirer le meilleur profit du CSPS
L’ensemble des infrastructures réalisées a coûté la bagatelle de 100 millions de francs CFA, selon Christophe Traoré, représentant le gouverneur de la région du Sud-Ouest. Pour lui, ce joyau inauguré, fruit du tandem entre Plan Burkina et l’agence coréenne de développement international, participe à l’engagement pris par le gouvernement pour relever des défis de santé des populations. Et le premier défi auquel ce CSPS aura à faire face est la réduction significative de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant. C’est d’ailleurs grâce au projet PTME qu’il a vu le jour. Un tel objectif ne peut être atteint que si les populations fréquentent ledit centre. D’où l’appel des intervenants qui se sont succédé à la tribune à l’endroit des populations bénéficiaires à en tirer le meilleur profit. Pour le directeur des opérations de Plan Burkina, Oumarou Koala, il faut même bien l’entretenir et faire de lui un centre qui s’illustre par son exemplarité dans la région. Un tel rayonnement du CSPS peut constituer, selon lui, un argument pour appeler d’autres bailleurs de fonds pour la construction de nouveaux centres au bénéfice d’autres village.
