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Le Pays N° 5326 du 28/3/2013

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Penurie d’eau a Ouaga : C’est quoi le problème même ?
Publié le vendredi 29 mars 2013   |  Le Pays




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Ouagadougou, comme de nombreuses localités du Burkina Faso, baigne dans une rivière ou plutôt un océan de problèmes d’eau. Mes camarades des autres villes m’en ont parlé, j’ai alors décidé de leur parlé à mon tour de ce que les habitants de Simonville, ou plutôt de Marinville vivent. Un vrai calvaire. Coupures cycliques, avec ou sans problèmes, mais coupures quand même. Des femmes sont même amenées à abandonner leur lit conjugal pour dormir près des fontaines dans l’espoir d’avoir le liquide précieux. Ne pensez pas au sang hein ! Il y en a, quand on parle de liquide précieux, qui pensent directement au sang, mais il y a quand même un rapport entre l’eau et le sang. N’est-ce pas que l’eau est au monde ce que le sang est à notre corps et sans doute davantage ? J’aime quand je parle comme ça. C’est comme si je faisais de la poésie quoi ! Mais bon, là n’est pas le problème. C’est vrai que je suis un philosophe, mais là, il s’agit de dire que les Ouagavillois ont soif et que l’eau ne coule pas comme il le faut. C’est quoi le problème ? Il parait que l’eau est liée à l’électricité. Donc, quand l’une coupe, l’autre, par solidarité ou par nécessité, car la seconde fonctionnant avec la première, coupe aussi. Mais le problème, dont le pic se situe, encore comme le problème de l’électricité, autour des mois les plus chauds de l’année c’est-à-dire mars, avril, voire mai, est récurrent. Chaque année, ce sont les mêmes choses, toujours les mêmes problèmes et toujours les mêmes non-solutions. Hum ! Est-ce que ce mot existe, non-solution ? Bon, vous avez certainement compris ce que je veux dire. Une autre cause plausible, c’est peut-être que l’offre n’arrive pas à tenir tête à la demande. La demande d’eau, liée à la croissance démographique, terrasse l’offre émise par les services de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Je me rappelle que l’on nous avait présenté le barrage de Ziga comme la solution, mais « haya » ! Même chose ! Cela m’amène à me demander si le problème n’est pas plutôt lié à la redistribution qu’à la disponibilité des ressources. D’ailleurs, il faut couper le lien ombilical entre la SONABEL et L’ONEA et permettre à ce dernier de fonctionner, de façon autonome. Ce problème d’eau est si complexe. Je suis moi-même noyé là-dedans. Je cherche à comprendre car, même s’il est vrai que moi je ne me lave pas, il est aussi vrai que je bois l’eau quand même ! Gare à celui qui me provoque en disant que je bois de l’eau sale ! De toute façon, je suis un Sahélien. Un Sahélien est plus ou moins habitué à la pénurie d’eau dans les gourdes. Le Burkina même est un pays sahélien. Comment ? C’est-à- dire que la pénurie d’eau peut s’expliquer dans ce sens-là aussi. Ce sont, en majeure partie, des eaux de surface qui sont disponibles. Or les populations se les disputent, notamment du fat de l’évaporation et même que ces eaux de surface sont disputées avec les maraîcherculteurs et de plus en plus avec les activités minières dans certaines localités du Burkina Faso. Il faut trouver une solution et vite ! Là, la rédaction de Mahorou Kanazoé écrira « Il était temps ! » Sinon le stress hydrique que connait le pays des Hommes intègres est un réel agent causal non négligeable dans cette affaire de « koom » ! Le jour qu’il n’y aura plus d’eau pour fabriquer la bière-là quoi, vous allez savoir !

Le Fou

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