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Sidwaya N° 7386 du 29/3/2013

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Association des municipalités du Burkina : Marin Casimir Ilboudo succède à Simon Compaoré
Publié le vendredi 29 mars 2013   |  Sidwaya


5ème
© aOuaga.com par A.O
5ème congrès ordinaire de l`association des maires à Ouagadougou
Jeudi 28 mars 2013. L`association des maires est en congrès pour designer le successeur de Simon Compaoré. Photo : Marin Ilboudo


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L’Association des municipalités du Burkina (AMBF) a tenu son 5e congrès ordinaire, le jeudi 28 mars 2013 à Ouagadougou. Une rencontre marquée surtout par la mise en place du nouveau bureau de la structure suite au renouvellement des conseils et des exécutifs municipaux sur l’ensemble du territoire national.

Le nouveau maire de la ville de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, vient d’être élu à la tête de l’Association des municipalités du Burkina (AMBF). Il remplace ainsi l’ex-bourgmestre de la capitale burkinabè, Simon Compaoré, qui tenait les rênes de la structure, depuis sa création en décembre 1995. Il est secondé dans sa tâche par 52 autres personnes dont trois vice-présidents et deux secrétaires généraux (voir la composition du bureau sur www.sidwaya.bf). Le changement du bureau est intervenu à la faveur du 5e congrès de l’AMBF, tenu le jeudi 28 mars 2013 à Ouagadougou. Cette nouvelle mandature fait suite aux élections couplées du 2 décembre 2012 et qui ont consacré le renouvellement des conseils et des exécutifs municipaux sur l’ensemble du territoire. En outre, la rencontre a été l’occasion pour l’équipe sortante de dresser le bilan de son mandat qui s’achève. « Le congrès prévu tous les deux ans et demi constitue un moment d’introspection. A l’instar des autres congrès, le présent qui se tient après la 3e mandature nous offre l’opportunité de faire le point de la contribution de l’AMBF à l’œuvre de construction nationale, d’évaluer le chemin parcouru et de partager ses réflexions en vue d’amorcer avec plus de sérénité celle qui commence », a indiqué le président sortant. Au titre des acquis engrangés, Simon Compaoré a affirmé que la structure qu’il vient de quitter a « pleinement » assuré sa mission de représentation et de défense des positions en faisant régulièrement remonter les préoccupations et difficultés liées à la mise en œuvre de la décentralisation tout en étant force de proposition. Pour lui, l’AMBF a gardé un dialogue structuré et constructif avec l’Etat et a permis d’obtenir des avancées significatives en termes d’amélioration du contenu des textes législatifs et règlementaires de la décentralisation et de mise en œuvre sur le terrain.

Des acquis à consolider

Pour l’ancien maire de Ouagadougou, les autorités locales ont joué un rôle majeur dans l’apaisement du climat social lors de la crise sociopolitique que le Burkina a traversée en 2011. Aussi a-t-il affirmé que l’association est devenue aujourd’hui, un acteur incontournable dans la mise en œuvre du processus de décentralisation et ce, en dépit des « difficultés rencontrées ». C’est ainsi qu’un livre blanc a été réalisé pour dresser les actions à mener afin de guider les acteurs dans leur mission. « L’AMBF est un acteur privilégié sur qui nous pouvons compter dans la consolidation de notre processus de décentralisation », a également apprécié le ministre en charge de la décentralisation, Toussaint Abel Coulibaly. Les expériences cumulées en matière de gestion des affaires locales, a-t-il ajouté, ont permis d’obtenir des résultats probants qui se traduisent en termes d’accroissement des ressources mobilisées, de renforcement du partenariat et d’une collaboration fructueuse entre autorités locales et services déconcentrés de l’Etat. Toutefois, Simon Compaoré a invité les maires à travailler dans le sens de renforcer les acquis afin de maintenir toujours plus haut le flambeau de l’AMBF. « Cela passe nécessairement par une franche collaboration entre des services déconcentrés de l’Etat et l’établissement d’un programme réaliste et réalisable », a-t-il suggéré. Du reste, Abel Coulibaly a égrené un certain nombre de priorités de son départementet et a invité les maires à l’union afin de gagner le même combat, celui contre la pauvreté.

Asdara SAWADOGO



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