Absence d’une semaine de Blaise Compaoré : « Le président du Faso se porte comme un charme », Alain Edouard Traoré #aOuaga

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Absence d’une semaine de Blaise Compaoré : « Le président du Faso se porte comme un charme », Alain Edouard Traoré

Publié le vendredi 29 mars 2013 | Le Quotidien

© Autre presse par DR
Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré

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Le traditionnel point de presse du gouvernement tenu le 28 mars 2013, a abordé des questions relatives à l’énergie, aux mines, aux droits humains au Burkina..... Il a été animé par les ministres des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré, des Droits humains et de la Promotion civique, Prudence Julie Nigna et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré.

« Lors de l’audience que le chef de l’Etat a accordé hier à la ministre de la Communication de la Côte d’Ivoire (Ndlr : le mercredi 27 mars 2013), j’ai trouvé qu’il avait du punch. Il n’a pas de problème de santé et je pense que le président du Faso peut comme tout citoyen effectuer un voyage. » Tels sont les éléments de réponse donnés par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Alain Edouard Traoré quand un journaliste s’est intéressé à l’absence d’une semaine de Blaise Compaoré du pays. Où était le président, a insisté un autre journaliste. « Je ne lui ai pas demandé (parlant du président). Aussi, il faut savoir que la communication de la présidence n’est pas assurée par mon département ministériel », a déclaré le ministre pour mettre fin aux supputations sur la santé du président du Faso. Le cas Issa Lohé, directeur de publication de l’Ouragan, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, pour propos diffamatoires parus dans son journal, a été aussi l’objet de préoccupation d’un journaliste qui estime qu’il y a un silence de cimetière relatif au sujet. « Non », rétorque Alain Edouard Traoré qui a informé que lors de la dernière assemblée générale de la Société des éditeurs de presse privée, le sujet a été sur toutes les lèvres. « Nous travaillons à trouver une solution avec la justice pour que l’individu soit relaxé. D’ailleurs, nous avons comme projet de loi la dépénalisation des délits de presse. Mais cela n’exclut pas la responsabilité sociale des journalistes », a relevé le ministre.

Mais bien avant l’intervention du patron de la communication gouvernementale, c’est le ministre des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré qui a exposé aux journalistes les priorités de son département qui se déclinent comme suit : la relecture du code minier, la relecture de la loi sur la commercialisation de l’or, la réorganisation de l’orpaillage et de l’électricité. Et comme il fallait s’attendre, les journalistes se sont intéressés à la contribution de l’or au développement du pays. Selon le ministre, l’or a rapporté quelques 185 milliards de francs CFA au Burkina en 2012. Le nouveau code minier de l’avis de Salif Kaboré, devrait être aussi attractif pour permettre aux investisseurs de venir au Burkina. Sur la question de l’énergie, un accent particulier sera mis sur le solaire, foi du ministre.

Prudence Julie Nigna, ministre des Droits humains et de la Promotion civique, a quant à elle présenté les actions de grande envergure de son ministère. Il s’agit de la politique nationale des droits humains, du forum national sur le civisme, de l’examen périodique universel, de la semaine nationale de la citoyenneté, de la création des directions régionales, de l’amélioration de la collaboration avec la société civile et les secteurs ministériels , de la mobilisation de fonds et de la journée nationale du souvenir, de la promotion des droits humain et de la démocratie prévue le 30 mars 2013 à Dédougou. A la question de savoir comment le ministre fait face aux violences répétées des droits humains, elle dira que ses équipes sont en train d’élaborer un livre dans lequel tous les cas de violations seront condamnés .

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO et Renathe
S. Z. BAMBARA (Stagiaire)

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