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Le Quotidien N° 728 du 28/3/2013

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Concertation entre les acteurs du sous-secteur des carrières : Pour une dynamisation et une meilleure organisation du secteur
Publié le vendredi 29 mars 2013   |  Le Quotidien




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Le ministère des Mines et de l’Energie a organisé, le jeudi 28 mars 2013, à la direction générale des mines et de la géologie, une rencontre avec les acteurs du sous-secteur des carrières.
En vue de dynamiser d’avantage le sous secteur des carrières, le ministère des Mines et de l’Energie envisage pour l’année 2013 d’organiser une série d’activités de promotion dont une journée de promotion des substances des carrières. C’est dans cette perspective qu’a été organisée la rencontre avec les opérateurs du sous-secteur des carrières le 28 mars dernier. Lors de cette rencontre de prise de contact avec la direction générale des carrières, il a été question entre autres de parler des difficultés du sous secteur et de l’organisation de la journée de promotion des carrières. Dès 1996, a rappelé Clément Ouédraogo, représentant le ministre des mines et de l’Energie, la déclaration de politique minière, en accordant une place de choix au secteur privé dans la valorisation des ressources minérales du Burkina, a donné le ton d’une nouvelle orientation de la politique du secteur minier dans son ensemble, plus conforme à la vision économique du gouvernement. Cette déclaration a été accompagnée, a-t-il poursuivi, par un dispositif législatif, réglementaire et institutionnel dont les résultats sont entre autres le boom de la recherche et de l’exploitation minière, ainsi que l’adoption de projets prometteurs pour la valorisation des ressources minérales. Le gouvernement s’est également intéressé, selon lui, au développement des autres substances utiles. Ainsi, a-t-il indiqué, en 1999, avec le concours du Programme des nations unis pour le développement (PNUD), le projet BKF 92/008 phase II intitulé, « Mise en valeur des substances utiles et des matériaux de construction », a été mis en place. Ce projet qui a duré 2 ans a permis, selon Clément Ouédraogo, de créer une banque de données sur les substances utiles et les matériaux de construction, de faire la promotion de ces substances et de former des cadres du ministère chargé des mines aux études et à la valorisation de ces matériaux. Aujourd’hui, l’Etat, à travers un contrat plan avec la BUMIGEB, continue de faire la recherche des substances utiles et matériaux de construction afin de mettre à la disposition des acteurs au développement des informations utiles et pertinentes d’aide à la prise de décision. Ce qui aurait permis de mettre en évidence plus de 550 sites de granites, plus de 500 sites d’argiles communes, 56 sites de feldspath, plus de 45 sites de Kaolin, 22 sites de latérites, 12 sites de grès, 7 sites de calcaires dolomitiques, 4 sites de talc et 3 sites de calcaire. Les informations relatives à ces substances, notamment leur localisations, leurs utilisations possibles, et pour certaines, leurs caractéristiques physico-chimiques, a indiqué le représentant du ministre en charge des mines, sont disponibles au BUMIGEB. Toutefois, Clément Ouédraogo reconnait qu’il reste des défis à relever. Il s’agit entre autres de l’organisation du sous- secteur des carrières pour une meilleure contribution des substances de carrières au développement économique et social du Burkina. Figurent aussi parmi ces défis, la poursuite des études sur les substances de carrière et la mise à disposition d’informations précises sur la qualité des latérites autour des centres urbains afin de faciliter leur utilisation à des fins de construction. La contribution des acteurs du sous-secteur des carrières est très attendue, car, indique-t-il le développement par les substances de carrières se vit au quotidien à travers les routes goudronnées, les immeubles et les barrages. Selon le directeur générale des carrières, Jean Alphonse Somé, l’Etat accorde depuis un certain temps une importance au sous secteur des carrières parce qu’il n’est pas bien connu des acteurs. Aussi a-t-il indiqué que si les substances de carrières sont bien développées, on pourrait se passer du ciment pour les constructions. Clément Ouédraogo a souhaité que cette première rencontre soit le socle d’une collaboration fructueuse et durable entre le département des mines et les acteurs du sous- secteurs des carrières.

Il a réaffirmé la disponibilité de son département à toutes suggestions qui pourraient renforcer la contribution des substances de carrières au développement du Burkina

Par P. Adeline Clémence ZINABA

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