Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables: le développement durable par la recherche et l’innovation #aOuaga

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Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables: le développement durable par la recherche et l’innovation

Publié le jeudi 28 mars 2013 | Sidwaya

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Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables :le développement durable par la recherche et l’innovation
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salifou Ouédraogo, a lancé, le mardi 26 mars 2013 à Ouagadougou, la deuxième édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables (SIERO)

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Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salifou Ouédraogo, a lancé, le mardi 26 mars 2013 à Ouagadougou, la deuxième édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables (SIERO). Cette manifestation se veut un cadre d’échange, d’information et de promotion des énergies innovantes mais propres.

Les portes de la deuxième édition du Salon international de l’environnement et des energies renouvelables (SIERO) se sont ouvertes le mardi 26 mars 2013 sur le thème : «Energies renouvelables et développement durable ». Un thème qui a inspiré le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salifou Ouédraogo, lors du lancement de cette manifestation : «les énergies renouvelables se révèlent être une alternative salutaire à notre dépendance aux énergies fossiles» Selon lui, le SIERO arrive à point nommé au regard du contexte environnemental international marqué par le changement climatique, un phénomène aggravé par le déboisement et la dégradation des forêts. Pour M. Ouédraogo, le Salon témoigne de la prise de conscience de l'enjeu des énergies renouvelables pour notre économie. C’est pourquoi, il a félicité les organisateurs du SIERO et les a exhortés à maintenir leurs engagements dans la lutte pour la préservation de l’environnement. Dans la même dynamique, le gouvernement mène une politique visant l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations, a confié M. Ouédraogo. « A travers mon département, il a inscrit la satisfaction des besoins en bois, la protection, la préservation, le développement des techniques et outils de production et d’exploitation des énergies renouvelables dans sa vision à court, moyen et long termes », a-t-il soutenu. Devant un parterre de personnalités parmi lesquelles des représentants de missions diplomatiques, d’organisations internationales et interafricaines, de départements ministériels du Burkina Faso et d’autres acteurs intéressés ou concernés par les énergies renouvelables, il a laissé entendre : «Mon département ne ménagera aucun effort pour apporter son soutien aux initiatives de promotion des énergies renouvelables et de la préservation des écosystèmes». D’ailleurs, M. Ouédraogo a rappelé les engagements pris par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, dans son discours de politique générale pour améliorer la desserte énergétique et la vulgarisation des énergies renouvelables. Des allègements de taxes et de droits de douane d’importation des produits entrant dans la fabrication des équipements modernes innovants et utilisant des énergies renouvelables sont prévus dans ce sens. Au regard de cette volonté affichée au plus haut niveau par les autorités politiques, M. Ouédraogo a émis le vœu que le SIERO soit un cadre de communion des compétences, des stratégies et des politiques pour relever les défis en besoins d’énergies renouvelables. Un souhait partagé par le coordonnateur du SIERO, Cheick Omar Yéyé. «Le SIERO se veut une mise en commun de solutions pour la protection de l’environnement et la promotion des sources d’énergies renouvelables afin d’inverser la tendance à l’exploitation démesurée des énergies fossiles en voie d’extinction», a-t-il ajouté. Pour M. Yéyé, les énergies propres offrent la possibilité de réaliser des économies dans les dépenses d’importation des produits pétroliers qui coûtent cher aux différents Etats d’une manière générale et aux consommateurs plus particulièrement. Il a fait savoir que le Salon participe de la volonté des promoteurs de sensibiliser les populations à la sauvegarde de l’environnement pour les générations présentes et futures. Et pour mieux recadrer leurs objectifs afin de mieux les atteindre, les promoteurs du Salon ont opté de changer sa dénomination qui devient désormais «Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou» au lieu de
«Salon international des énergies renouvelables de Ouagadougou» comme à la première édition. Après avoir souhaité la bienvenue à la cinquantaine de participants venus du Bénin, du Mali, du Sénégal et de la France exposer au SIERO, il a dit à leur adresse : «le Salon compte sur chacun et chacune d’entre vous afin que cette deuxième éditi-ons soit un succès.» Conférences-débats sur les enjeux des énergies renouvelables, exposition de technologies innovantes dans les secteurs des énergies renouvelables, visites dans des écoles supérieures offrant des enseignements et des formations dans le même secteur, telles sont, entre autres, les activités prévues dans le cadre du Salon qui se déroule du 26 au 30 mars 2013. Les personnalités présentes ont effectué une visite des stands d’exposition.

- Séraphine SOME/MILLOGO

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