Ceci et une déclaration de l’UNEF sur la visite conjointe du Premier ministre sur les CAMPUS de l’Université de Ouagadougou et de Ouaga Il.
Le lundi 18/03/2013, l’Université de Ouagadougou et de Ouaga Il ont été visitées par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao. L’objet de la visite s’inscrivait dans le cadre des constats généraux de l’avancement des travaux des chantiers sur les campus de Ouagadougou et de Ouaga II. La présence du chef de gouvernement était importante à deux titres pour la situation . D’abord certaines mesures auraient été prises à l’issue des constats, en vue d’accélérer les travaux pratiques des chantiers. . Ensuite la possibilité ou l’occasion était importante pour les structures estudiantines de bénéficier des audiences avec le Premier ministre dans la perspective de présenter les nouveaux défis qui s’imposent et entravant la vitalité du fonctionnement des dites universités.
Mais comme à l’accoutumé, le vent de la violence, manifesté par des organisations "hors la loi", va secouer le campus pour saboter la voix du dialogue, du débat constructif par lequel tout mouvement responsable parvient à des résultats profitables pour tous. Pour l’UNEF, le sens du respect des autorités étatiques établies est une qualité des organisations démocratiques défendant des intérêts généraux des étudiants. C’est le lieu pour l’UNEF démocratique et légitime de notifier sur une page d’or sa démarcation aux événements de barbarie notoire qui ont submergé la visite officielle du gouvernement au campus ce lundi.
Cet acte renforce l’opinion dégradante sur le caractère irresponsable des étudiants. C’est pourquoi, l’UNEF condamne avec la dernière énergie cette attitude inqualifiable et en appelle aux étudiants dignes de se démarquer de tels agissements qui nous enfoncent davantage vers le péril. Certes, il existe des problèmes sérieux sur les campus, pour lesquels les autorités sont à pied d’œuvre de solutionnement. En tant qu’organisation syndicale, il nous revient de contrôler l’exécution des travaux au lieu d’être des entraves. Non à la culture de la violence sur le campus ! Non à la liquidation des intérêts estudiantins ! Vive la consolidation du dialogue constructif ! Vive le Burkina universitaire Tous unis pour tous !