Les femmes des Editions Sidwaya n’ont pas voulu être en reste de la célébration de la Journée internationale de la femme. Elles ont choisi le samedi 23 mars 2013 pour la fêter en différé au siège du journal. Remise de dons aux veuves, prestation d’artistes et "djandjoba" ont été les temps forts de cette célébration.
Travailler dans un organe de presse, c’est accepter travailler sous pression et être prêt à consentir d’énormes sacrifices. Dans pareilles conditions, il est normal de marquer un arrêt, le temps d’une soirée pour décompresser (se divertir, s’égayer). Les femmes des Editions Sidwaya l’ont compris et ont mis à profit la célébration de la Journée internationale de la femme pour se retrouver, le samedi 23 mars 2013 dans l’enceinte du service. Ce qui marque le lancement des activités de l’Amicale des femmes des Editions Sidwaya dont l’objectif premier est de cultiver l’entraide et la solidarité entre les femmes en particulier et entre tous les travailleurs de la "maison commune", en général. A travers une cérémonie sobre, mais pleine de sens, les travailleuses ont, avec les travailleurs du "Journal de tous les Burkinabè" avec en tête la direction managériale, partagé un repas communautaire. Par rapport au thème de la célébration, « Entreprenariat féminin et autonomisation économique des femmes au Burkina Faso », la présidente de l’Amicale, Fatoumata Ouattara, a indiqué que c’est une chance pour les femmes des Editions Sidwaya d’avoir un emploi rémunéré grâce auquel, certaines assument pleinement leur responsabilité et sont même chefs de famille. Raison pour laquelle, cet acquis doit être sauvegardé. « Notre combat quotidien vise à pérenniser nos emplois, en contribuant fortement à tous les niveaux de la chaîne, au rayonnement de l’ensemble de nos titres et à la prospérité économique de cette maison de presse », a déclaré la présidente Ouattara. Privilégiées parmi tant d’autres, les 56 femmes qui travaillent aux Editions Sidwaya, savent donc ce qu’est l’autonomisation. Les femmes, par la voix de leur présidente, ont exprimé leurs gratitudes aux collaborateurs hommes et demandé leur soutien permanent. Car c’est ensemble qu’ils feront du "Journal de tous les Burkinabè", ce qu’ils veulent qu’il soit, ont-elles reconnu. Quant au directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, il a souhaité la pérennisation de telles activités Il a également salué l’engagement des femmes qui ne ménagent aucun effort pour que les Editions Sidwaya connaissent de lendemains meilleurs. « J’invite toutes les femmes à plus de solidarité, de cohésion, d’entente pour que la maison se porte mieux ». Il a dit fonder son espoir sur chacune des 56 femmes des Editions Sidwaya, afin qu’on dise que "derrière ce grand Sidwaya, il y a 56 grandes dames". Dans un élan de solidarité envers leurs consœurs qui ont perdu leurs époux, l’Amicale leur a fait des dons. « Un geste modeste, mais lourd de sens », a déclaré Mme Ouattara.
Pour apporter un éclat particulier à la fête, une pléiade d’artistes sont venus soutenir les femmes des Editions Sidwaya. A l’affiche, il y avait Sanga, Sékouba Falaka, Asta Maïla, Cissao, le groupe Saaba, sans oublier Jah Lee et Leyla Sallou, une élève de 6e qui a émerveillé le public par l’interprétation d’une chanson de la Camerounaise Lady Ponce. S’en est suivi un "djandjoba" où les uns et les autres ont fait étalage de leurs talents de danseurs.
