Burkina/Côte d’Ivoire : Un protocole d’accord dans le secteur de la communication #aOuaga

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Burkina/Côte d’Ivoire : Un protocole d’accord dans le secteur de la communication

Publié le mardi 26 mars 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Mme Affoussiata Bamba-Lamine, ministre Ivoirienne de la communication
Lundi 26 novembre 2012. Abidjan-Plateau.

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La ministre de la Communication de la République de Côte d’Ivoire, Affoussiata Bamba-Lamine et son homologue du Burkina Faso, Alain Edouard Traoré ont signé le Traité d’amitié et de coopération (TAC) en son volet communication, le lundi 25 mars à Ouagadougou.

Une rencontre, dite de convergence, entre les ministres de la Communication du Burkina Faso, Alain Edouard Traoré et de la République de Côte d’Ivoire, Affoussiata Bamba-Lamine a eu lieu, le lundi 25 mars 2013 à Ouagadougou, autour de l’exécution du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays, en son volet communication. A l’occasion, les directeurs généraux des Editions Sidwaya et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) ont balisé des pistes pour la bonne marche de cette coopération. Le directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina(RTB), Soulémane Ouédraogo, a rappelé que la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été une opportunité pour les télévisions nationales du Burkina et de la Côte d’Ivoire de prendre l’engagement de s’impliquer dans une coproduction pour porter les visions politiques des deux Etats respectifs. A cet effet, il a révélé que des séries comme « Affaires publiques », pour les prochains tournages, intégreront des comédiens ivoiriens de renom. Cette collaboration, a ajouté M. Ouédraogo, envisage aussi de porter en une ou deux journées, une grille commune des programmes pour permettre aux deux peuples de suivre en simultané les programmes de ces médias publics. Abondant dans le même sens, la directrice de radio Burkina, Farta Touré, a affirmé que ce programme est une aubaine pour le « pays des Hommes intègres » au regard du nombre important de la diaspora burkinabè en terre ivoirienne. De ce fait, elle a souhaité que les échanges de programmes et de correspondants en matière de radiodiffusion soient une réalité. Ainsi, par exemple, des journalistes burkinabè pourront faire vivre à la diaspora vivant en Côte d’Ivoire, ce qui se passe au Burkina Faso, à travers les ondes de la radio nationale ivoirienne. Le directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Ollo Romaric Hien a indiqué pour sa part que son agence œuvrera à se rapprocher davantage de l’Agence ivoirienne de presse( AIP), afin de s’inspirer de son mode de fonctionnement. Il a, en outre, souhaité, à travers le TAC, des échanges d’information « pour suivre à la seconde près, l’actualité émanant des différents départements de la Côte d’Ivoire et qui pourraient intéresser les populations burkinabè ». Toute chose qui, à son avis, permettra à l’AIB d’être beaucoup plus opérationnelle. Le directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, s’est également réjoui de cette coopération scellée. A travers ce partenariat, il a aussi souhaité que certaines informations sur la République de Côt -d’Ivoire soient publiées dans les colonnes de Sidwaya et vice versa. M. Zida a invité les ministres de la Communication à œuvrer pour que les quotidiens d’Etat soient à la portée des lecteurs des deux peuples.

La communication, un levier du développement

Au terme des échanges, les ministres de la Communication ont paraphé le protocole d’accord de mise en œuvre du TAC dans le secteur de l’information et de la Communication. Par ce traité, le ministre burkinabè de la communication, Alain Edouard Traoré, a fait savoir que les médias doivent être des moyens communs de convergence de points de vue et de partage tant au niveau culturel que pour soutenir les populations dans leur avidité d’être bien informés, mieux se connaître et voir l’avenir dans la même direction. Et ce protocole promet aux professionnels de l’information et de la communication des opportunités certaines de raffermir les partenariats, de coproduire, d’échanger des documentaires, des téléfilms, des magazines radiophoniques, des facilités de publier des articles qui intéressent les lecteurs des deux Etats-parties au traité. En outre, il va offrir aux auditeurs, téléspectateurs et lecteurs, une aire de confraternité fondée sur une vision commune : « offrir ce qu’il y a de mieux aux populations consommatrices d’informations, d’actualité, de distraction et de connaissance pour accroître leur fondement ». Et Mme Affoussiata Bamba-Lamine d’ajouter : « nous sommes de la communication et nous devons impulser cette coopération car notre domaine est efficace pour atteindre des populations ».

Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr

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