La Société des éditeurs de presse privée (SEP) a tenu son Assemblée générale (AG) le 23 mars dernier à Léo autour du thème « Renforcer les conditions de viabilité économique de la presse par une fiscalité appropriée ». Placée sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, cette AG dont l’ouverture a été présidée par le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, a clos ses travaux par le renouvellement des membres du bureau de la SEP.
Malgré son rôle central dans la société, la presse privée burkinabè est soumise à un régime de droit commun en matière de fiscalité. Elle fait face à plusieurs taxes et impôts. Une situation qui n’est guère favorable à son développement. C’est pourquoi la SEP (Société des éditeurs de presse privée) veut faire des propositions à l’Etat afin qu’il essaie d’alléger ce fardeau qui menace la survie des entreprises de presse. Dans son exposé, le directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Amadou Yaro, a laissé entendre que les entreprises de presse méritent une fiscalité spécifique pour leur permettre de jouer correctement leur rôle. Au nombre des taxes et impôts auxquels celles-ci font face, il y a la TVA, la taxe patronale et d’apprentissage, l’UTS, etc. De l’avis de M. Yaro, des pays comme la France et la Côte d’Ivoire, accordent des avantages à la presse privée et le Burkina pourrait en faire de même. Il a plaidé pour une fiscalité spécifique pour la presse privée en faisant deux propositions.
Des propositions pour alléger le fisc en faveur de la presse privée