Les femmes des Editions Sidwaya (médias public) ont estimé samedi à Ouagadougou, qu’avec leur emploi, elles se sentent parmi les femmes « privilégiées » du Burkina Faso.
Le personnel féminin des Editions Sidwaya, réuni dans l’enceinte du service pour célébrer en différé la journée internationale de la femme, s’est réjoui du privilège qu’il a d’avoir un emploi rémunéré.
« Grâce à notre travail, nous pouvons dire que nous faisons partie des femmes privilégiées du Burkina », a déclaré Mme Fatoumata Ouattara, porte parole de la soixantaine d’employées, au cours d’une cérémonie animée par plusieurs vedettes de renom, dont Sissao.
Selon Mme Ouattara, l’importance de l’autonomisation de la femme, thème de la journée internationale de la femme en 2013, a été bien comprise par les femmes de Sidwaya, « ayant la chance d’avoir un emploi rémunéré ».
Elle a confié que plusieurs d’entre elles sont chef de famille et réussissent, grâce à leur salaire, à remplir « pleinement » cette responsabilité.
« C’est pourquoi notre combat quotidien vise à pérenniser nos emplois en contribuant fortement à tous les niveaux de la chaîne, au rayonnement de nos titres (produits, ndlr) et à la prospérité économique de cette maison de presse », a indiqué Mme Ouattara.
Ces femmes se sont dit engagées aux côtés de leur directeur général, Rabankhi Abou-Bakr Zida, pour relever les défis de Sidwaya et contribuer à faire de Sidwaya « une famille unie et un cadre agréable de travail où il fait bon vivre ».
Elles ont aussi décidé de mettre formellement en place une amicale pour développer en leur sein les valeurs de la solidarité et de l’entraide.
Le directeur général a salué cette journée, organisée pour la première fois au sein de Sidwaya et a laissé entendre qu’il fera plus d’efforts pour donner plus d’importance à la manifestation.
« Faisons en sorte qu’on puisse dire que derrière Sidwaya, se cache 56 grandes dames », a déclaré Monsieur Zida, faisant allusion au nombre de femmes dans son entreprise.
Le Burkina est composé majoritairement de femmes (52%) qu’on retrouve cependant davantage dans la main d’œuvre agricole, dans le secteur informel et dans les emplois peu qualifiés ou moins valorisés.