Ouagaougou - Le « blanchiment technique » de l’année académique 2011-2012 décrété à l’Université de Ouagadougou, va concerner 10 mille étudiants, a confié le gouvernement burkinabè, samedi, au cours d’un point de presse à Ouagadougou.
Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara a confié que « le blanchiment technique » annoncé le 19 mars dernier pour l’Université de Ouagadougou, va concerner les étudiants des promotions de 2010-2011 et 2011-2012, soit 10 mille au total.
L’objectif final recherché par cette décision gouvernementale critiquée par les étudiants, est de « mettre un terme » aux trois années de chevauchements que connaît l’Université de Ouagadougou, le principal établissement d’enseignement supérieur public du pays avec quelques 50 mille étudiants dont 12.500 nouveaux bacheliers en 2012.
Sa mise en œuvre aura un coût global de 710 millions FCFA, selon le ministre Ouattara.
Il a expliqué qu’il faudra en plus, des investissements en termes d’infrastructures, d’équipements, de ressources humaines, de mesures d’accompagnement social des étudiants mais également des efforts dans la bonne gouvernance académique, administrative et financière pour rétablir la normalité de l’année sur le campus.
Moussa Ouattara, par ailleurs enseignant chercheur, est revenu sur les différences qui existent entre les termes « blanchiment technique », « année blanche » et « année invalidée ».
Il a rappelé qu’une année est invalidée signifie que les résultats obtenus les étudiants sont nuls et non avenus. « L’année est considérée globalement comme une année d’échec pour tout le monde » a-t-il dit.
Mais a-t-il poursuivi, quand il s’agit d’une année blanche, les résultats obtenus sont aussi nuls et non avenus, à la seule différence que l’année n’est pas comptabilisée dans la vie académique de l’étudiant en question.