COTONOU - Le Conseil ouest-africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF/WECARD) a procédé jeudi à Cotonou, au lancement officiel du projet "Développement et promotion de la gestion intégrée de la fertilité des sols à travers un système amélioré de production adapté pour accroître la productivité des principales cultures vivrières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo".
D'un coût global d'environ 900 millions de francs CFA ( environ 1,8 millions de dollars américains), conjointement financé par la Banque mondiale et les trois pays bénéficiaires, notamment le Bénin, le Burkina Faso et le Togo, ce projet qui durera trois ans, vise à adapter et à promouvoir des techniques de gestion de la fertilité du sol pour accroître la productivité des principales cultures vivrières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo, dans un contexte de changement climatique en s'appuyant sur les innovations existantes.
"La mise en oeuvre du projet permettra de renforcer les savoirs, les connaissances et les compétences des acteurs du secteur agricole en matière de gestion de la fertilité des sols pour en améliorer la teneur en éléments nutritifs, la capacité d'échange cationique et l'humidité", a indiqué la conseillère technique à la recherche à l'agriculture et à l'alimentation du ministre béninois de l'Agriculture, Mme Victorine Kpohazoundé.
Ce projet, a-t-elle expliqué, sera exécuté simultanément au Bénin, au Burkina Faso et au Togo
Ainsi, au Bénin, le projet sera exécuté dans des zones qui connaissent de fortes pressions sur le foncier et un risque de dégradation des sols élevés.
Au Burkina Faso, a-t-elle indiqué, le projet sera exécuté dans la zone qui s'étend du Nord-est au Nord-ouest du pays, où la pluviométrie est faible et la zone nord soudanienne de production du sorgho, du mil, du maîs, du niébé et du riz où la pluviométrie annuelle varie de 700 à 900 mm.
Enfin, au Togo, le même projet sera exécuté dans la zone correspondant à la partie Nord-ouest de la région des savanes, caractérisée par un taux d'occupation du sol de plus de 80 % qui dénote d'une grande contrainte à l'accessibilité au capital foncier.