Les journaux burkinabè ont commenté ce vendredi la mort de six soldats burkinabè, la veille, lors d’une embuscade sur un contingent du Burkina Faso au Nord-Mali.
Le quotidien Les Dernières nouvelles du Faso (DNF), dans sa rubrique "Regard sur l'actualité", titre : "6 soldats burkinabè tués au Nord Mali'', précisant que le drame s'est produit jeudi aux environs de 9 heures, sur l'axe Goundam-Tombouctou.
Pour DNF, il s'est agi d'un jeudi noir pour les militaires burkinabè en mission au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Aujourd'hui au Faso, un autre quotidien privé, Affiche à sa Une : "Six casques bleus burkinabè tués au Mali : Le Burkina paye son tribut au terrorisme".
Le journal souligne que "cette tragédie qui touche le peuple burkinabè et surtout son armée, intervient au moment où une fraction de la grande muette, notamment au RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr), des bisbilles sont apparues mettant en mal la cohésion de ce corps dont l'une des forces majeures, demeure la discipline".
Pour sa part, L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle d'"Embuscade mortelle à Goundam".
Notre confrère estime aussi qu'il s'agit d'une "mauvaise nouvelle qui intervient alors qu'après moult tergiversations, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) vient enfin de signer l'accord d'Alger, scellant ainsi une paix que les plus optimistes espéraient durable au Nord-Mali".
Le quotidien national Sidwaya évoque la question en arborant à sa Une : "Attaque de Aqmi au Mali : Six casques bleus burkinabè tués", avant d'ajouter que selon des sources sécuritaires, neuf autres militaires ont été blessés lors de cette embuscade.
Pendant ce temps, le journal Le Pays qui s'est contenté de publier le communiqué du ministère burkinabè de la Défense, il renseigne à travers le titre à sa Une, qu'il s'agit de "5 soldats tués et 7 blessés".
A lire l'écrit, l'embuscade a été dirigée vers le bataillon burkinabè "Badeya3" du Burkina Faso au Mali.
ALK/od/APA