La Fédération burkinabè de volley-ball a organisé un stage de formation pour entraîneurs de niveau 1, du 18 au 29 juin 2015. Sur 34 stagiaires à avoir pris part à la formation, 24 ont été admis.
Décidément la Fédération burkinabè de volley-ball est engagé à relever le niveau de la discipline au plan national. Elle a organisé pour la troisième fois en un mois, un stage de formation au profit des entraîneurs. Du 18 au 29 juin 2015 à l’Institut national de la jeunesse de l’éducation physique et sportive, 34 entraîneurs venus de toutes les provinces du Burkina Faso ont bénéficié des techniques pour l’obtention du diplôme niveau 1. En théorie et en pratique, messieurs Blaise Mayam Re-Niof et Agbodjan Prince Edem, respectivement experts camerounais et togolais ont montré à leurs stagiaires, des techniques pour mieux faire les préparations physiques, la méthodologie des séances d’entraînements, les lois du jeu et des stratégies d’habileté.
A en croire le formateur Prince Edem, les stagiaires ont été très assidus durant les 12 jours de formation ; «on sentait qu’ils avaient soif de connaître», dit-il. A l’issue de la formation, 24 ont été jugés aptes et ont eu droit au diplôme du niveau 1. Mais, tous les participants ont bénéficié d’une attestation de participation. Casimir Sawadogo, président de la fédération burkinabè de volley-ball, a félicité les lauréats et demandé à ceux qui ont échoué de ne pas céder au découragement. «Nous sommes engagés à relever le niveau du volley-ball au Burkina Faso. D’autres stages de formation seront organisés dans les jours à venir pour vous permettre de vous rattraper », informe-t-il. Selon le président de la Fédération, ces séances de formation visent à doter le Burkina Faso des entraîneurs de qualité. «Nous sommes convaincus que sans la formation, les acteurs, de volley-ball ne peuvent aller de l’avant», dit-t-il. A l’en croire, la majorité des entraîneurs de volley-ball au plan national à avoir reçu une formation de qualité sont aux portes de la retraite. «Il nous faut assurer la relève». L’organisation de ce stage de formation a été possible, précise, le président Sawadogo, grâce au soutien du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNSOB).
Pengdwendé Achille OUEDRAOGO