Les deux soldats des forces spéciales françaises soupçonnés d’attouchements sur deux petites filles au Burkina Faso sont arrivés jeudi matin en France. Ils ont immédiatement été placés en garde à vue, selon l’AFP qui cite des sources judiciaires.
La veille de leur rapatriement, ces deux militaires ont été entendus par les gendarmeries française et burkinabè à Ouagadougou. Leur garde à vue intervient dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte mardi par le parquet de Paris pour agression sexuelle sur mineurs, après un signalement du ministère de la Défense.
De Cotonou où il se trouve en visite officielle, le chef de l’Etat français, François Hollande, a qualifié l’affaire de « fait divers grave », mais qui « ne doit pas être mis en rapport avec ce qui s’est passé en Centrafrique » parce qu’elle ne s’est pas déroulé dans « le cadre d’une opération internationale liée aux Nations unies ». Il s’agit, dit-il de « soldats qui auraient commis des actes de pédophilie et qui doivent en répondre devant la justice française ».