Dans le cadre de ses missions en faveur de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration des conditions de vie des populations, le groupe de la Banque Mondiale (BM) au Burkina a organisé du 12 mai au 12 juin 2015, un grand concours de rédaction dénommé : « Une plume pour le développement ». La proclamation des résultats et la remise des prix aux lauréats a eu lieu le mardi 30 juin 2015 à Ouagadougou en présence de la représentante résidente, Mercy Tembon.
« Une plume pour le développement » est un concours ouvert à tout jeune âgé de 15 à 25 ans et résidant au Burkina Faso. Lancé le 12 mai, le concours qui vient de connaitre son épilogue était une occasion pour les jeunes burkinabè de faire valoir leurs visions et idées novatrices pour le développement durable dans leur pays.
Convaincue que l’avenir d’une nation c’est sa jeunesse, la Banque mondiale a décidé de mettre des mécanismes en place afin de permettre à cette jeunesse de participer au développement de son pays. Cette institution, partenaire stratégique du Burkina, veut désormais compter sur cette jeunesse comme force de propositions.
Par ce concours, la Banque Mondiale entend donc « donner la parole aux jeunes du Burkina Faso pour s’exprimer sur la problématique de la pauvreté et les enjeux du développement durable dans leur pays ». C’est en cela qu’il faut comprendre le lancement de ce concours qui trouve son ancrage dans ses principaux objectifs que sont la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Sur les 255 dossiers de candidature reçus, ce sont 20 qui ont été retenus par le jury composé de spécialistes en développement durable, notamment les professeurs Benoît Bendi Ouoba, Augustin Palé et Martial Wilfried Bassolé.
A la fin, c’est le jeune étudiant Abdel Bassavé qui a été le grand lauréat de cette première édition, avec 85/100 points.
Il remporte ainsi le premier prix, un chèque de 1 000 Dollars US. Il est suivi par Melchisédech Kéré (82,5 pts) qui remporte 750 Dollars US et Samiratou Zeynabou (80 pts) avec 500 Dollars US. En plus de ces prix, tous les 20 premiers candidats sont repartis les mains chargés de cadeaux, notamment des kits scolaires composés de cahiers, dictionnaires etc.
« L’engouement que ce concours a suscité et la grande valeur des productions reçues viennent confirmer la pertinence de cette initiative et la disponibilité des jeunes de ce pays à se positionner comme des forces de propositions », a fait remarquer Mme Tembon.
Pour elle, c’est un message qui interpelle les partenaires au développement, les autorités gouvernementales, à les prendre en compte dans la quête de bonnes pratiques et de meilleures stratégies pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations.
Tout en saluant le courage des candidats, Mercy Tembon dit être satisfaite des résultats et réaffirme la détermination du groupe de la Banque Mondiale aux côtés du gouvernement du Burkina et des partenaires au développement, à « surmonter les obstacles à l’inclusion des jeunes».
Toutefois, le premier lauréat de cette édition, Abdel Bassavé, invite les initiateurs, à « prendre en compte les propositions émises par les candidats dans leur rédaction ». Et pour le président du jury Benoît Ouoba, il faudra désormais « introduire la catégorie junior », qui permettra aux plus jeunes de s’exprimer aussi.
Abel Azonhandé