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© aOuaga.com par Séni Dabo
Festival Ciné droit libre : la jeunesse à l`affiche de la 11e édition Dimanche 28 juin 2015. Ouagadougou. Ciné Burkina. La 11e édition du Festival Ciné droit libre déroule son programme du 28 juin au 4 juillet sur le thème "Quand la jeunesse se met débout...". Photo : Abdoulaye Diallo, coordonnateur du festival |
Le coup d'envoi de la 11e édition du Festival Ciné droit libre a été donné en début de soirée du 28 juin 2015 au Ciné Burkina à Ouagadougou. "Quand la jeunesse se met débout ..." est le thème de cette année de ce festival des films sur les droits humains et la liberté d'expression qui referme ses portes le 4 juillet prochain.
Côté allocutions, il y en a eu 4 en tout en raison de 2 pour des partenaires du festival (les ambassades de France et du Danemark), 1 du parrain de l'événement à savoir Fadel Barro du mouvement sénégalais Y en a marre et 1 du coordonnateur de Ciné droit libre, Abdoulaye Diallo. Ce dernier a relevé que la 11e édition est la toute première après l'insurrection populaire. Elle sera l'occasion de faire voir plus de 40 films à côté desquels il y aura un concours oratoire, des expositions, un village du festival, un espace-enfants, etc. Du thème de l'édition, le coordonnateur du festival dira qu'il magnifie l'esprit de bâtisseur de la jeunesse qui, quand elle se met débout, ce n'est pas pour détruire comme on le pense généralement, mais c'est plutôt pour construire. Abdoulaye Diallo a aussi informé que le festival voyagera dans la sous-région après sa tenue à Ouagadougou. Ainsi, il sera à Abidjan en Côte d'Ivoire en juillet, à Dakar en novembre et à Bamako en décembre 2015.
De son côté, le parrain du festival, Fadel Barro (le co-parrain Claudy Siar et l'invité spécial, l'écrivain malien Seydou Badian ne seront pas de la partie), il a relevé que l'enjeu pour la jeunesse d'aujourd'hui est de briser les chaînes de la haine. Pour lui, il faut s'appuyer sur les différences pour construire un lendemain meilleur et la jeunesse africaine pourra en être les moyens et les outils.
Les allocutions ont fait place à la projection du film inaugural. Il s'agit de celui intitulé "Une révolution africaine : les 10 jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré". Ce film de 108 mn, produit par l'Association Semfilms, initiatrice du festival, revient sur la décision prise par le gouvernement, le 21 octobre 2014, d'introduire un projet de loi portant révision de la Constitution en son article relatif à la limitation du nombre de mandats présidentiels. Une décision à l'origine de l'insurrection qui a emporté le régime vieux de 27 ans de Blaise Compaoré et dans laquelle la jeunesse a joué un grand rôle.
La soirée s'est prolongée avec la projection du 2e film : "Timbuktu" du Mauritanien Abderhamane Sissako.
Séni DABO
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