La 17e session du comité régional de pilotage du Programme national d’Approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA) à l’horizon 2015 du Sud-Ouest s’est tenue le mardi 23 juin 2015 à Gaoua.
Examen et adoption du compte rendu de la 16e session et du rapport du bilan à mi-parcours ont été les activités de la 17e session du comité régional de pilotage du Programme national d’Approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA), le mardi 23 juin 2015 dans la cité du Bafuji. Le bilan annuel 2014 du Programme, présenté lors de la 16e session au titre de la réalisation des infrastructures d’approvisionnement en eau potable, a montré que 88 nouveaux forages ont été réalisés sur une prévision ajustée de 99. Et 9 forages ont été réhabilités sur une prévision de 8. En ce qui concerne l’assainissement des eaux usées et excréta, sur 8 385 latrines familiales programmées, seulement 1 888 ont été réalisées. On a noté également que 63 blocs latrines institutionnelles dont 10 réservés aux filles, ont été entièrement réalisés. Au regard des résultats, le président du comité régional de pilotage du PN-AEPA du Sud-Ouest, Salif Ouattara, a déclaré que des efforts restent à faire pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable, et surtout de l’assainissement dont les taux sont encore très faibles dans la région. Pour lui, cette session a offert l’occasion d’apprécier le niveau de la mise en œuvre du Programme au cours du premier semestre. Elle a également permis de faire des recommandations pertinentes quant à l’atteinte des objectifs fixés lors de la précédente session, en vue d’assurer un bon achèvement des actions. Ainsi, dans le présent rapport du bilan à mi-parcours au 30 juin 2015, 28 forages sur une prévision de 62 ont été réalisés et 2098 latrines familiales sur une prévision de 5398. Le directeur régional de l’agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire, Cyprien Wendémi Tizambo pour sa part, a affirmé que lui non plus ne tire pas entière satisfaction au regard du niveau actuel des résultats. « Il y a beaucoup d’efforts à fournir pour ce qui est des actions à mettre en œuvre au cours de cette année, notamment en matière de planification qu’il faut revoir pour être réaliste », a-t-il laissé entendre. En plus, il asignifié que la plupart des programmations sont surréalistes. Par ailleurs, il a souligné que le programme imprime une vision dont il est souhaitable que celle-ci soit partagée par l’ensemble des acteurs. Le représentant du directeur provincial de l’agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire du Noumbiel, Yaya Ouattara, a apprécié la rencontre. « Nous allons soutenir les actions du Programme par la sensibilisation des acteurs, car il a apporté beaucoup de soulagement aux populations de la région du Sud-Ouest », a-t-il conclu.
Evariste YODA