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Ciné Droit libre, 11e édition : la jeunesse burkinabè, principale vedette du festival
Publié le mardi 30 juin 2015  |  Sidwaya
La
© Autre presse par DR
La jeunesse burkinabè




Dans le cadre de la 11e édition du festival ciné Droit libre qui se tient du 28 juin au 4 juillet 2015, le film documentaire «Une révolution africaine : les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré», a été présenté, au lancement officiel dudit festival, le dimanche 28 juin 2015 à Ouagadougou.

Placée cette année sous le thème : «Quand la jeunesse se met debout !...», la 11e édition du festival ciné Droit libre se tient du 28 juin au 4 juillet 2015. A cette occasion, la salle du ciné Burkina a servi de cadre au lancement officiel dudit festival, le dimanche 28 juin 2015 par la projection du film documentaire «Une révolution africaine : les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré». D’une durée de 1h 45 mn, le film a reçu un accueil positif des nombreux cinéphiles qui ont effectué le déplacement dans la salle obscure du ciné Burkina. En effet, des rires, des tonnerres d’applaudissements et souvent des soupirs du public ont rythmé la projection du documentaire qui replonge le cinéphile dans les dix derniers jours qui ont précédé la chute de Blaise Compaoré. Le rôle de la jeunesse burkinabè, comme en témoignent plusieurs scènes du film, est largement mis en exergue. Pour l’un des responsables du festival ciné Droit libre, Abdoulaye Diallo, quand la jeunesse se met débout avec des pierres, des cailloux, des briques, ce n’est pas pour détruire mais pour construire avec les acteurs du changement. Il a, dans la même lancée, affirmé que la jeunesse africaine, du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre est en mouvement. «Elle s’est mise debout, sans armes mais avec courage et détermination pour faire écrouler les fondements de la dictature, de la mal gouvernance, de l’injustice», a-t-il martelé avant d’illustrer ses propos par l’avènement du printemps arabe en 2011, des mouvements Y’en a marre au Sénégal et Balai citoyen au Burkina Faso en 2013. C’est cette marche victorieuse de la jeunesse africaine, a-t-il expliqué, que le festival ciné Droit libre a choisi de célébrer au cours de sa 11e édition. Pour le parrain du festival, le journaliste sénégalais, Fadel Barro, l’Afrique reste toujours debout quelles que soient les agressions et les difficultés qu’elle endure. Le défi actuel de la jeunesse africaine, selon lui, est de briser les chaînes de la haine et de s’appuyer sur l’alternance afin de construire un lendemain meilleur pour l’Afrique. Il a également ajouté que les jeunes africains doivent donner l’essentiel de leur énergie et de leur intelligence afin de créer leurs propres ressources. "Cette jeunesse doit comprendre que ce n’est pas être debout tout simplement, mais avoir du génie et de l’engagement pour créer ses propres richesses", a-t-il fait observé. Après la phase de Ouagadougou, le film documentaire «Une révolution africaine : les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré» sera projeté, à en croire les organisateurs de ciné Droit libre, dans les autres régions du Burkina Faso à partir du mois de septembre 2015.

Elélé KANTORO
kantoroe@gmail.com
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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