Ouagadougou – Bématogoma Issa Daniel Bamba, a décrypté le 10 juin dernier, «la Technique d’édition et d’impression numérique: Cas de la presse écrite», pour sa production de fin de cycle à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication.
16/20, c’est la note décernée par le jury, à M. Bamba, à l’issue de la présentation de son travail de recherche sur «la Technique d’édition et d’impression numérique: Cas de la presse écrite», lui consacrant ainsi le diplôme d’Agent spécialisé en Sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC), option technique.
Selon l’auteur du document, le choix de ce thème s’explique par son originalité. «J’ai choisi ce thème car il est d’actualité mais malheureusement, reste très méconnu de façon générale par la majorité des acteurs du domaine, vu le manque de structures de formation en la matière», a confié M. Bamba à l’AIB.
Il a soutenu que la technologie du numérique a fait évoluer les techniques et les pratiques de l’édition et de l’impression en fonction des besoins de communication de l’homme.
Le besoin de communiquer et d’échanger une information écrite entre les hommes, a-t-il noté, est l’une des principales raisons qui a permis le développement de l’édition et de l’imprimerie. Et ce, «avec divers techniques (la technique d’édition et d’impression numérique), moyens et supports».
«La question fondamentale qui se pose actuellement est de savoir si ‘’le tout numérique’’ va remplacer l’impression traditionnelle (l’offset)», s’est-il interrogé. De l’avis du technicien, «ce remplacement ne se fera pas si tôt, pour la simple raison que l’impression numérique revient (plus) cher dès que la quantité du tirage augmente».
M. Bamba arrive à la conclusion suivante: «la technique d’édition des journaux a beaucoup évolué dans son ensemble mais l’impression numérique, malgré l’évolution qu’elle a connue, reste encore moins exploitée car elle n’a pas encore vaincu le défi des coûts élevés à la production de grandes quantités».
Le document de M. Bamba, qui a subi l’analyse critique de trois professionnels du domaine a révélé «quelques imperfections», selon le jury, qui a tout de même «unanimement» reconnu la complexité du thème, qui est d’actualité.
Selon M. Bamba, «c’est un sentiment de satisfaction qui m’anime du fait que le jury ait reconnu la singularité du thème».
«Je me réjouis du résultat obtenu après deux ans de dure labeur passé à l’école. Je rends grâce à Dieu et remercie les parents, amis et les acteurs potentiels qui m’ont toujours soutenu», a conclu M. Bamba.
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