Africasolar 2015 : pour le développement du marché solaire en Afrique

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Publié le vendredi 26 juin 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
AfricaSolar 2015 : Ouagadougou, capitale de l`énergie solaire pour 3 jours
Jeudi 25 juin 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le coup d`envoi de la 2e édition d`AfricaSolar, la rencontre internationale des acteurs de l’énergie solaire en Afrique, qui se tient du 25 au 27 juin sur le thème "Marché solaire en Afrique, atouts et faiblesses", a été donné au cours d`une cérémonie

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La 2e édition de la conférence internationale sur l’énergie solaire en Afrique dénommée « AfricaSolar 2015 » a ouvert ses portes le 25 juin 2015 et ce jusqu’au 27 juin à Ouagadougou sous le thème « Le marché solaire en Afrique, atouts et faiblesses ». Ces trois jours d’échanges et de débats devront contribuer à éclairer les acteurs sur les décisions à prendre pour le développement du marché de l’énergie solaire en Afrique. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du ministre des Mines et de l’Energie du Burkina Faso, Boubakar Ba, représentant le Premier ministre.
L’énergie solaire, l’une des ressources énergétiques la plus importante de l’Afrique, est très peu exploitée et la mise en œuvre des projets d’énergie solaire est confrontée aux coûts d’investissements élevés et au faible niveau de développement du marché. Malgré son potentiel et les opportunités offertes par la ressource solaire, l’on constate que le marché du solaire en Afrique reste très embryonnaire bien que les coûts des technologies connaissent une baisse significative sur le marché international. Face à ce constat, il importe que des réflexions soient menées par les acteurs en charge de l’énergie et les experts pour une valorisation soutenue de l’énergie solaire en Afrique. C’est dans ce cadre que l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2ie) en collaboration avec le ministère en charge de l’Energie a organisé la 2e édition de la conférence internationale sur l’énergie solaire en Afrique dénommée « AfricaSolar 2015 ». La première édition avait eu lieu en décembre 2012 et avait permis de faire l’état des lieux sur le potentiel de l’énergie solaire en Afrique, les mécanismes de financement approprié et les politiques à mettre en place pour impulser le développement de la filière sur le continent. La présente édition, qui se tient du 25 au 27 juin 2015, sous le thème « Le marché solaire en Afrique, atouts et faiblesses » s’inscrit dans le prolongement des actions déjà menées. Ainsi, elle sera orientée sur l’évaluation des différentes technologies solaires, les opportunités offertes par chacune d’elle et les atouts et faiblesses du marché solaire en Afrique. AfricaSolar 2015 qui réunit près de 300 participants sera un cadre pour les scientifiques, les experts de la sous-région et les investisseurs de mener des réflexions, partager leurs différentes expériences et formuler des recommandations concrètes à l’endroit des acteurs publics et privés pour promouvoir le développement du marché. Pays enclavé avec moins de ressources pétrolières, l’énergie solaire revêt une grande pour importance pour le Burkina Faso, selon le ministre des Mines et de l’Energie, Boubakar Ba. Cependant, le Burkina Faso est actuellement à une phase embryonnaire concernant l’énergie solaire. Mais, le ministre Boubakar Ba a rassuré que son département s’attelle quant au développement de ce secteur qui peut contribuer au développement économique et social du pays. D’ailleurs, les équipements solaires sont exonérés des droits de taxes douanières depuis l’année 2013 au Burkina Faso et un régime fiscal et douanier spécial a été appliqué aux projets de production indépendante d’électricité par centrale solaire. Cela permettra la réalisation d’ici à 2017 de 5 centrales solaires de puissance cumulée 97 MWc par des partenaires privés. Le directeur général de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement, Amadou Hama Maïga attend de cette rencontre des recommandations en ce qui concerne l’aspect politique et institutionnel, du secteur de l’énergie solaire à même d’améliorer et l’environnement juridique et celui des affaires. Car selon lui, si l’environnement est propice on n’aura plus besoin de chercher les investisseurs. Ils viendront d’eux-mêmes. Les échanges et les débats qui auront lieu durant ces 3 jours devraient contribuer à éclairer les acteurs sur les décisions à prendre pour le développement du marché solaire en Afrique. Il faut noter qu’un marché d’équipements solaires est aussi ouvert à la salle des banquets de Ouaga 2000 dans le cadre de AfricaSolar 2015. Les participants souhaitent avoir une grande audience à cette occasion et aussi avoir un point de contact avec les populations et tous ceux qui interviennent dans le domaine de l’énergie solaire1

Par Marie Gisèle TRAZONGODO