Trafic de clés de connexion résiliées : un technicien de l’ONATEL, cerveau de la bande

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Publié le jeudi 25 juin 2015 | Sidwaya

© Autre presse par DR
ONATEL-SA

La brigade de ville de gendarmerie de Bogodogo a présenté, le mercredi 24 juin 2015, à Ouagadougou un réseau de trafiquants de clés de connexion internet résiliées ou suspendues de l’ONATEL.

Un réseau de trafiquants de clés de connexion internet résiliées ou suspendues de l’ONATEL est aux arrêts depuis le 18 juin 2015. C’est la brigade ville de gendarmerie de Bogodogo qui a mis fin à leur activité illégale. Selon le commandant du groupement de gendarmerie départemental de Ouagadougou, le lieutenant-colonel, Sam Ouédraogo, il est composé de quatre individus dont le cerveau est un technicien d’exploitation et de maintenance de l’ONATEL SA, Pascal Yonli. Les présumés coupables ont été présentés à la presse, le mercredi 24 juin 2015. Concernant, leur mode opératoire, le sieur Yonli profitait de son accès sur la base technique de l’ONATEL pour activer des clés de connexion à navigation illimitée. «Il les met sur le marché noir par l’intermédiaire de complices à des prix variables de 50 000 à 250 000 F CFA, l’unité», a confié le lieutenant-colonel Ouédraogo. Par cet acte, les trafiquants ont pu écouler plusieurs clés. Ce qui, à l’entendre, a causé un préjudice financier important à la société.
Le chef de département de contrôle général de l’ONATEL SA, Frédéric Zougmoré, a saisi l’occasion pour lancer un appel aux citoyens qui désirent acheter des clés de ce genre, de toujours se diriger dans des boutiques agrées. Il a demandé plus de vigilance de leur part.
Ces trafiquants ont été arrêtés dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité lancée par le commandement de la gendarmerie et grâce à une dénonciation. C’est ainsi que le lieutenant-colonel a affirmé que pour réussir de telles missions, les forces de sécurité ont besoin de la collaboration de la population. Pour ce faire, il a invité la population à signaler aux 16, 17, 1010, 80 00 11 03, toutes activités jugées suspectes.

Sidgomdé