Société
Approvisionnement en eau potable: démarrage de la phase II du projet Ziga
Publié le jeudi 25 juin 2015 | FasoZine
© Autre presse par DR
Office national de l’eau et de l’assainissement(ONEA) |
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Office national de l’eau et de l’assainissement(ONEA) |
La ville de Ouagadougou et ses environs connaissent un déficit de production en eau potable, situation qui devrait durer jusqu’en 2016. Ledit déficit s’accentue pendant les périodes de chaleur (février-juin). Pour pallier cette difficulté, les services de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) ont mis en place une batterie de mesures pour renforcer le système de production.
La plus importante, est la mise en route de la phase II du projet Ziga qui, à l’horizon 2030, devrait répondre aux attentes des populations de la capitale burkinabè et de ses environs. Les grandes lignes de cette initiative ont été officialisées ce mercredi 24 juin 2015 à Ouagadougou par Hamado Ouédraogo, le directeur général de l’ONEA.
ZIGA II, estimé à 104 milliards de francs CFA, est un projet de mise en place d’infrastructures de production et de distribution d’eau potable pour la ville de Ouagadougou à l’horizon 2030. Selon les explications du premier responsable de la Nationale de l’eau, ZIGA II viendra doubler la capacité de production d’eau potable et étendre le réseau de distribution de l’Office.
«Pour le cas de la ville de Ouagadougou, nous avons mis en place des mesures d’urgence et ces dernières consistent à raccorder au réseau actuel une centaine de forages. Ces travaux seront terminés à la fin de cette année 2015, ce qui atténuera la pénurie d’eau. Cependant la solution définitive viendra par ZIGA II dont les travaux vont démarrer en juillet prochain pour un délai de 22 mois. Ce qui nous amènera au premier trimestre de l’année 2017», a indiqué Hamado Ouédraogo.
Pour celui-ci, la principale difficulté viendrait de la démographie galopante que connait la ville de Ouagadougou. Du reste, selon les statistiques, si l’accroissement de la population est maintenu à 6,4% l’année, l’ONEA pourra satisfaire la demande avec le projet ZIGA II. Ainsi, un accroissement qui dépasserait les chiffres prévus va engendrer à n’en point douter des difficultés.
En attendent donc ZIGA II, l’ONEA par la voix de son premier responsable, a tenu quand même à rassurer sa clientèle. «A l’ONEA, nous travaillons chaque jour à l’amélioration de l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement et cela en lien direct avec la vision de notre Plan stratégique 2011-2015 qui est: Etre en 2015, une entreprise de référence dans le secteur de l’approvisionnement en eau potable et assainissement en Afrique, engagée dans l’innovation au service du Client». Foi de M. Ouédraogo.
Les résultats satisfaisants atteints par l’ONEA selon l’audit réalisé en fin 2014 sont sans équivoque: l’accès à l’eau potable est estimé à 88 % en milieu urbain en 2014, alors que l’accès à l’assainissement, est estimé, lui, à 32 % en milieu urbain, toujours en 2014. Mais la structure ne compte pas dormir sur ces acquis. Elle va lancer une série d’actions en termes d’innovations. Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’un centre d’appel à vocation nationale, de la télé relève des index, de la radio relève des index, de la relève des index par terminaux portables, de l’installation de compteurs radio fréquence.
Dimitri Kaboré
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