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© Autre presse par D.R
Une pluie tombée dans la matinée du 24 juin 2015 à Ouagadougou a provoqué une inondation de services du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo |
La grande pluie qui s’est abattue sur la capitale burkinabè dans la matinée du mercredi 24 juin 2015 a occasionné des dégâts dont l’inondation de services du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.
« C’est gênant pour tout le monde que chaque année la même chose revienne à chaque grosse pluie », a déploré le Directeur général de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Robert Sangaré après un tour des services inondés de l’établissement en cette matinée du 24 juin. En effet, c’est un personnel appuyé dans sa tâche par les accompagnants des malades et des pompiers que nous avons trouvés en plein travail d’évacuation des eaux, du service des Urgences, à notre passage à 9 heures et demi. Aux dires du DG, la situation est en passe d’être maîtrisée.
« Nous n’avons pas eu besoin de déplacer les patients sous oxygène qui sont en hauteur. Ceux dont la situation l’exigeait ont été déplacés dans le bâtiment des maladies infectieuses », a-t-il expliqué. Selon lui, le problème réside dans le manque de canalisation de part et d’autre de la voie qui passe devant l’hôpital. Ce qui entraine un déversement des eaux dans la cour de l’hôpital.
Hormis les Urgences, la maternité, le laboratoire, la cardiologie, l’hospitalisation et la neurologie ont également été touchés mais dans une moindre mesure.
La même situation récurrente est vécue par les commerçants de véhicules installés aux abords du canal du pont Kadiogo.
Cette fois-ci, ils s’y sont pris tôt dès 7 heures selon un des responsables des lieux, Moussa Ouédraogo, en déplaçant les véhicules sur la route nationale n°1. Une mesure qui a permis selon lui de limiter les dégâts.
« Deux véhicules ont été emportés par les eaux et comme vous le voyez nous avons une dizaine qui se trouve actuellement presque submergée », a témoigné le commerçant.
A l’en croire, lui et ses camarades ont entrepris des démarches pour que les autorités leur trouvent un autre site mais jusque-là, les choses piétinent.En attendant, à chaque fois que le ciel s’assombrit, ils font des pieds et des mains pour mettre à l’abri ce qui peut l’être afin de minimiser au maximum les pertes.
Voro KORAHIRE
Saturnine AMEGANVI
(Stagiaire)
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