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Le Quotidien N° 722 du 21/3/2013

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Affaire Assibo Ouedraogo de l’arrondissement 5 : Ses camarades conseillers de UPC veulent aussi des gardes du corps
Publié le mercredi 20 mars 2013   |  Le Quotidien




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Le feuilleton continue. L’Union pour le progrès et le changement ne pardonne toujours pas à son ex-militant sa ‘’ trahison’’. En témoigne la déclaration qui suit.
Monsieur le directeur général de la police nationale,
Suite aux élections municipales du 2 décembre 2012 et du 17 février 2013, nous avons été élus conseillers municipaux de l’arrondissement 5 de la commune de Ouagadougou. C’est dans cet arrondissement que les électeurs ont particulièrement placé leur confiance à notre parti en lui octroyant la majorité absolue des conseillers nécessaire pour la gestion de cette collectivité locale.
Durant la campagne en décembre 2012, nos affiches ont été l’objet d’arrachage systématique par nos adversaires qui redoutaient notre éclatante victoire. Après avoir constaté leur échec sur le terrain, ils se sont préparés de plus belle pour nous empêcher de battre campagne à la reprise des élections en février 2013 à travers l’intimidation de nos électeurs et des discours xénophobes, haineux et méprisant à notre égard. Cela ne leur a pas toutefois permis de renverser les résultats car l’UPC est encore sortie victorieuse après la reprise des élections en conservant toujours ses dix (10) conseillers.
C’est alors qu’en voulant, contre vents et marées, éviter le changement exprimé par les populations dans les urnes que tous les moyens ont été mis en œuvre pour préparer le hold-up électoral du mercredi 6 mars 2013 ; date de la mise en place des organes dirigeant du conseil de l’arrondissement. Par ailleurs, au lieu d’écoper d’une sanction à la hauteur de son forfait, notre camarade Assibo Ouédraogo, le kamikaze de ce putsch, a été brusquement élevé au rang des hautes personnalités de l’Etat. Ainsi, depuis le 6 mars 2013, il bénéficie d’une sécurité rapprochée de sept agents CRS en charge de sa personne et de sa famille aux frais du contribuable burkinabè et des partenaires financiers de notre pays.
C’est pourquoi, au nom du principe d’égalité des citoyens devant le service public, nous conseillers UPC de l’arrondissement 5 sollicitons chacun auprès de votre bienveillance seulement deux (2) agents CRS pour assurer notre sécurité à l’instar de notre camarade Assibo Ouédraogo car nous nous sentons également en insécurité. En effet, si lui, qui est aujourd’hui dans les bons soins des dépositaires du pouvoir d’Etat, se sent en insécurité, qu’en sera – t- il pour nous autres de l’opposition ayant en face de nous des adversaires prêts à tout pour conserver leurs fauteuils ? Du reste, certains de nous commencent à essuyer déjà des menaces et des intimidations de toute sorte. Nous vous adressons cette demande car nous sommes conscients que nos responsables de l’UPC n’ont pas la possibilité de nous envoyer ces agents comme ceux du CDP l’ont fait pour notre camarade Assibo Ouédraogo à en croire ses propos publiés dans la presse la semaine passée.
Dans l’attente de votre prompte réaction – urgence oblige -, nous vous prions, monsieur le directeur général, de recevoir l’expression de notre profonde gratitude .

Les conseillers

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