Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a visité la radio jam, le mardi 23 juin 2015. Cette visite avait pour objectif d’apporter son soutien moral et financier à la radio, après son incendie.
C’est suite à une coupure de courant le mardi 16 Juin 2015, que la radio JAM a pris feu aux environs de 14h 30 mn. Ainsi sont parties en fumée une vingtaine d’années de dur labeur, plusieurs machines d’enregistrement « Tous mes disques ont pris feu. Près de 2285 disques », a déclaré le directeur général de la radio JAM, bishop Claver Yaméogo. Avec cet incendie, la radio jam a perdu beaucoup d’argent surtout avec le matériel d’enregistrement. « Nous chiffrons la perte matérielle à plus de 21 millions de F CFA sur le mobilier, j’attends toujours le dévis qui sera plus élevé. Chaque disque coûte 15.000 FCFA », nous a laissé entendre le Bishop Claver Yaméogo. A l’entendre le Directeur général déplore plus la perte de ses disques, car selon lui, il ne poura pas transmettre ses différents enregistrements à ses jeunes frères. « Il y a des artistes que j’ai interviewé aux Etas-Unis, les cables ont cramé, les interviews sont partis. J’ai tout perdu, d’autres artistes sont morts, je n’aurai plus ces supports pour les proposer à mes frères au Burkina Faso », a dit le bishop Claver Yaméogo. C’est après avoir eu l’information sur l’incendie que le Conseil supérieur de la communiction a décidé d’envoyer une délégation à la radio. Cette délégation est donc venue constater les dégâts, encourager le personnel de la radio et leur remettre une enveloppe de 500.000 F CFA. « Aujourd’hui, il était de notre devoir de venir partager la tristesse qui, présentement vous anime », a déclaré la directrice du CSC, Nathalie Somé. Elle a aussi soutenu que le CSC soutiendra la radio, et qu’elle se relèvera de cette chûte. « Vous pouvez compter sur nous pour que les auditeurs qui sont privés de cet outil d’information ne soient pas sevrés pendant longtemps », a ajouté Nathalie Somé. Elle a aussi, profité par l’occasion inviter les hommes et femmes de presse a toujours faire passer l’information dans le temps. La radio jam a accueilli le geste du CSC avec une grande joie. « Aujourd’hui, ces 500.000 représentent 5 millions pour moi, vous ne pouvez pas imaginer que je n’avais plus rien dans mon compte quand le drame est arrivé », nous a confié le directeur général de la radio1
Par Virginie ZOMA
(Stagiaire)