2 véhicules, 8 motos et 1 vélo remis à la gendarmerie et à la police

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Publié le mercredi 24 juin 2015 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Campagne nationale de reboisement 2013 : les paramilitaires mettent en terre plus de 1 000 plants
Jeudi 22 août 2013. Bissiga (région du Plateau central). Les corps paramilitaires (police nationale, police municipale, douane, Eaux et forêts, garde de sécurité pénitentiaire) ont mis en terre 1 500 plants dans le bosquet du village de Bissiga dans la province de l`Oubritenga (région du Plateau central) dans le cadre de la campagne nationale de reboisement. Photo : l`entrée principale de la direction générale de la police nationale

La police municipale, à l’issue d’un point de presse animé, le mardi 23 juin 2015, à Ouagadougou a procédé à la remise, d’engins volés et retrouvés, à la police et à la gendarmerie nationale auprès desquelles des déclarations avaient été faites. A cette occasion, elle a appelé les uns et les autres à cultiver le reflexe de déclarer la perte de leurs biens auprès des services compétents.

« 1 vélomoteur de marque Kaiser, 3 cyclomoteurs P50 Ninja, 2 véhicules de marque MITSUBISHI immatriculé 11PP7609 et TOYOTA immatriculé 10ML4164 pour la police nationale et 4 vélomoteurs ainsi qu’un « vélo dame » pour le compte de la gendarmerie nationale ». Telle est la répartition des matériels restitués à l’occasion du point de presse, organisé par la police municipale, le mardi 23 juin 2015. Selon le Directeur de la police municipale, Clément Ouango, ce sont les missions de contrôle de ses agents qui ont permis de retrouver ces engins. « Nous restituons généralement des engins à deux roues, mais c’est une première et une fierté pour nous d’arriver aujourd’hui à mettre la main sur des véhicules que nous allons restituer à la police nationale. Chose qui porte le nombre des véhicules restitués à trois, durant cette année 2015 », a-t-il expliqué. Pour ce qui est des véhicules, le directeur de la police municipale nous a renseignés sur les circonstances de la saisie en ces termes : « Lors d’un contrôle nocturne, les agents ont aperçu un monsieur qui conduisait difficilement un véhicule de marque MITSUBISHI. Les policiers l’ont pris et il s’est avéré qu’il ne maîtrisait pas bien le véhicule. Deux jours après, lorsque le véhicule était en fourrière, le propriétaire est passé par hasard et il a vu son véhicule. C’est là, il nous a signifié que son véhicule a été volée dans un garage et qu’il est surpris de voir ça ici. Quant à la TOYOTA, volé à Bobo Dioulasso, c’est l’immatriculation, jugée douteuse par un agent qui a permis d’arrêter le conducteur et de procéder à une vérification à la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Il s’est alors révélé qu’une telle immatriculation n’existe pas pour l’instant au Burkina Faso. C’est ainsi, que l’interpol a été saisi et il nous a été déclaré que le véhicule a été volé ». En effet, le Directeur de la police municipale, Clément Ouango a salué l’engagement et la détermination des différentes forces de sécurité et de défense pour leur collaboration dans la réussite des missions de la police municipale, car ne disposant pas de fichier de contrôle à son niveau. « N’eût été le concours de la police et de la gendarmerie nationale, nous n’allions pas retrouver ces engins. Nous ne disposons pas de fichier à notre niveau. Si nous prenons les engins, nous referons les intéressés vers ces services pour un contrôle. Ce qui nous permet de déclasser ceux déclarés volés à leur niveau », a-t-il soutenu. Avant de prendre congé de ses invités, le Directeur de la Police municipale a tenu à préciser que les propriétaires desdits engins iront procéder au retrait dans les services où les déclarations ont été faites. Par ailleurs, il a exhorté les uns et les autres à aller toujours déclarer la perte de leur bien, car, à l’en croire, avec un peu de chance ils pourraient être retrouvés. L’adjudant-chef, Alassane Konaté, responsable de la police technique et scientifique de la gendarmerie nationale, pour sa part, retrouver des engins volés et en plus des véhicules, n’est pas chose aisée. « Ce qui m’anime également, c’est la collaboration franche qui existe entre les différentes forces de sécurité et je souhaite que cela puisse perdurer. Nous disposons d’un fichier numérisé qui est Irapole et qui comporte toutes les bases de données d’engins volés ce qui nous permet de les retrouver facilement », a indiqué l’adjudant-chef Konaté. Il a, de ce fait, interpellé la population dans le même sens que la police municipale à déclarer la perte de leurs engins et a demandé aux usagers de se soumettre aux contrôles de routine1

Par Lawakila Rodrigue KABARI
(Stagiaire)